ONU Parce que l’ONU est directement mise en cause et qu’il faut répondre aux interrogations du peuple haïtien, l’ONU a décidé de mener son enquête sur les origines de la souche responsable de l’épidémie. « J'annonce aujourd'hui la création d'un panel scientifique international pour examiner l'origine de l'épidémie de choléra en Haïti ; il sera totalement indépendant et aura un accès total à tous les sites et le personnel de l'ONU », avait déclaré le 17 décembre, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU.
L’étude des chercheurs de la Harvard Medical School publiée le 9 décembre dans le New England Journal of Medicine qui restranscrivait le processus d’analyse utilisé pour pouvoir transmettre le plus rapidement possible le profil des souches aux Centers for Disease Control américains (CDC), concluait que l'épidémie était « probablement due à l'introduction, par l'activité humaine, de V. cholerae d'une source éloignée géographique".
Pourquoi une souche d’origine éloignée ? L’analyse bioinformatique des chercheurs confirme que l'agent pathogène du choléra présent en Haïti est étroitement lié à la "El Tor O1, sérotype Ogawa ", une variante venant de l'Asie du Sud. Mais l'existence de cette souche n'ayant jamais été documentée dans la région des Caraïbes ou en Amérique latine, les chercheurs suggèrent que l'épidémie a débuté à la suite de l'introduction d'une nouvelle souche de source géographique éloignée.
Auparavant, le rapport de l’épidémiologiste français, Renaud Piarroux, envoyé à la demande du Ministère de la santé haïtien avait confirmé des rumeurs selon lesquelles le foyer infectieux de l'épidémie de choléra serait parti du camp des Casques bleus népalais situé dans le centre du pays, près du fleuve de l'Artibonite qui aurait ensuite propagé le parasite. Ce rapport avait alimenté des conflits entre Haïtiens et Casques bleus de la Minustah.
Des versions contradictoires : « Il y a plusieurs théories sur l'origine de l'épidémie de choléra. Tous les rapports n'arrivent pas aux mêmes conclusions. La MINUSTAH et le gouvernement haïtien ont conduit un certain nombre de tests. Tous se sont révélés négatifs », a indiqué le Secrétaire général, avant d'expliquer les raisons de la création de cette enquête.
Depuis octobre, l'épidémie de choléra qui frappe l'ensemble du pays a fait plus de 2500 morts et près de 120.000 cas selon les dernières données du Ministère de la Santé haïtien.
Il faut « continuer de sauver des vies » conclut Ban Ki-moon. « La stratégie de réponse à l'épidémie que nous avons lancée le mois dernier n'a été financée qu'à hauteur de 21%, Haïti a besoin de plus de médecins, d'infirmières, d'équipement médical et en a besoin en urgence », a-t-il insisté.
http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-choleacutera-en-haiumlti--lorigine-de-leacutepideacutemie-sera-connue_4634_lirelasuite.htm#lirelasuite
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 21 décembre 2010
CHOLÉRA en HAÏTI : L’origine de l’épidémie sera connue
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