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vendredi 19 novembre 2010

Le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Edmond Mulet, alarmé par les risques que font courir les manifestations à la population

“Chaque seconde qui passe peut sauver ou briser des milliers de vies”, déclare-t-il vendredi 19 novembre 2010, Radio Kiskeya
“Chaque seconde qui passe peut sauver ou briser des milliers de vies”. C’est le cri d’alarme que lance Mr. Edmond Mulet, le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, quatre jours après le début des manifestations qui continuent de paralyser certaines villes du nord du pays.
Les auteurs de ces actes “criminels et irresponsables” a dit Mr. Mulet empêchent l’acheminement de l’assistance médicale et sanitaire aux milliers de patients récemment frappés par l’épidémie du choléra, les condamnant ainsi à une mort certaine.
“Si cette situation perdure, de plus en plus de patients dans l’attente désespérée de soins risquent de mourir ; de plus en plus d’Haïtiens dans l’attente désespérée d’accès à des soins préventifs risquent d’être rattrapés par l’épidémie”, a encore craint Mr. Mulet.
“Malgré les appels pressants de la communauté humanitaire, des routes, des aéroports et des ponts sont toujours bloqués, des barricades sont toujours érigées dans la région de Cap-Haitien, une des régions les plus affectées par la propagation du choléra”, a encore déclaré Mr. Mulet, en appelant à la conscience de ceux qui commettent ces actes et les exhortant à faire preuve de compassion envers ceux de leurs compatriotes dont la vie tient à un fil. [Communiqué de la MINUSTAH en date du 18 novembre 2010]

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