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dimanche 28 novembre 2010

Haïti-Élections : L’organisme électoral maintient le cap jusqu’au bout, malgré la demande d’annulation du scrutin

Début de protestations et manifestations antigouvernementales P-au-P, 28 nov. 2010 [AlterPresse] --- A moins de 2 heures de la fermeture officielle des bureaux de vote, le Conseil électoral provisoire (Cep) affirme maintenir le cap jusqu’à la fin de la journée de vote de ce dimanche 28 novembre 2010, précisent les autorités électorales dans un point de presse au cours duquel elles n’ont pas tenu compte de la demande officielle d’annulation du scrutin, faite auparavant par une douzaine de candidates et candidats (sur 19 officiellement en lice) à la présidence.
Le processus électoral suit son cours, “nous avons donné autorisation au candidat Jude Célestin, dont le numéro d’identification nationale ne se trouvait pas sur la liste électorale du lycée de Pétionville (à l’est de la capitale), de voter à ce bureau”, indiquent les officiers électoraux, parmi eux le président du Cep Gaillot Dorsainvil et son directeur général Pierre-Louis Opont.
Cependant, l’organisme électoral annonce une évaluation globale de la journée de vote, ce dimanche 28 novembre, sur la base des rapports que fourniront les membres de l’appareil électoral.
De nombreuses irrégularités, comprenant des actes de violence (au moins 1 personne a été tuée dans une circonscription électorale du Sud du pays), ont marqué les premières heures du scrutin dans la plupart des départements géographiques, rapportent les correspondants des médias de la capitale Port-au-Prince.
Les opérations électorales ont été suspendues vers 2:30 locales (19:30 gmt) en différents endroits, en raison d’actes de sabotage et de sac de bureaux de vote, suivant les témoignages.
Beaucoup d’électrices et d’électeurs sont sortis frustrés du mode d’organisation du vote de ce dimanche et ont manifesté leur colère par rapport à l’ensemble d’irrégularités constatées pendant la journée du vote de ce dimanche 28 novembre.
Plusieurs électrices et électeurs ont entamé une mobilisation dans les rues, à l’est de la capitale, pour appuyer la demande d’annulation du scrutin de dimanche.
Déjà, des analystes craignent l’apparition d’une nouvelle crise politique qui semble se profiler à l’horizon, avec le mode de gestion du processus électoral de 2010 et l’absence de réponse appropriée devant la gravité de la situation. [rc apr 28/11/2010 14:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10325

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