Tous les candidats en provenance de la diaspora ont été écartés de la course à la présidence de 2010. A l'exception de l'artiste Wyclef Jean et de l'ambassadeur Raymond Joseph, ces candidats du 10 eme département sont peu connus en Haïti. Lavarice Gaudin activiste lavalas de Miami et ex collaborateur de feu père Jean Juste, l'homme d'affaires Charles Voigt et le médecin Kessler Dalmacy ne pourront pas briguer la présidence de la république.
Deux autres candidats indépendants de la diaspora Rodriguez Mario Eddy Gabriel et Cluny Duroseau Vilaire ont été également écartés du processus électoral.
Les candidats exclus, excepté Wyclef Jean, n'ont pas réagi à la décision des responsables du CEP. L'ambassadeur Joseph avait avant la publication de liste des candidats mis en garde contre les conséquences d'un processus électoral vicié.
Les haïtiens de la diaspora ont suivi avec attention ce processus électoral même s'ils ne pourront pas voter lors des prochaines joutes. Les candidats de la diaspora, pour la plupart des indépendants n'auraient pas bénéficié de l'appui des principales organisations du 10 eme département.
Les autorités électorales font valoir que les candidats de la diaspora ne replissent pas les critères prévus par la loi électorale. Le candidat à la présidence doit résider pendant 5 années consécutives dans le pays stipule un article de la loi électorale. Tous les candidats ont soumis au CEP des documents rédigés par des juges de paix assurant qu'ils résident depuis 5 ans dans leurs quartiers respectifs.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18162
Commentaires:
Si on veut pour une fois, mettre de côté, tout l'angélisme qui accompagne les discours qui traite de la diaspora, il faut bien que nous autres haïtiens qui résidons à l'extérieur nous arrivions à nous placer dans la gestion des affaires de notre pays. Pas seulement comme observateurs passifs certes mais comme co-acteurs.
Mais pour arriver à cette phase il faut savoir et pouvoir poser les jalons pour que les politiciens puissent nous regarder et nous voir non seulement comme une manne financière et économique mais comme des preneurs de décisions.
Pourtant les auto proclamés leaders de la diaspora haïtienne veulent prendre d'assaut, un espace non interdit certes mais un espace dont les portes ont du mal à s'ouvrir. L'option de vouloir forcer les portes au lieu de s'arranger pour en obtenir les clés est loin d'être la meilleure.
Les candidats de la diaspora rejetés par les autorités électorales ont voulu volontairement violer notre Constitution. Toujours derrière le même prétexte: Personne n'a jamais respecté la Constitution en Haïti. Pourtant il aurait été tellement simple à ces candidats de lire les articles de la Constitution qui traitent les critères à remplir pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles.
Au lieu d'organiser des pseudos forums exclusifs et de parapher des texte philosophico-politiques remplis de citations savantes, les meneurs de la diaspora devraient tenter de commencer à s'organiser de façon à pouvoir former un bloc incontournable et canaliser les revendications propres de ce groupe de citoyens.
Les candidats de la diaspora savaient sciemment qu'ils avaient peu de chance de voir leur dossier de candidature primée par un décret de recevabilité favorable.
Il faut se mettre au travail.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 23 août 2010
La diaspora rejetée par les autorités électorales
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