Deux mois après New York, ce nouveau sommet sur la reconstruction post-séisme a débouché sur certains engagements concrets comme la construction de 125.000 maisons d’habitation et la création par le Venezuela d’un fonds d’aide de 2,6 milliards de dollars ; la communauté internationale met le cap sur les prochaines élections mercredi 2 juin 2010, Radio Kiskeya
Les représentants de 90 pays et organismes internationaux se sont engagés mercredi à financer à hauteur de 7,8 milliards de dollars différents projets dans le cadre de la reconstruction d’Haïti, incluant un soutien à l’organisation des prochaines élections générales, lors du nouveau sommet mondial sur l’avenir post-séisme du pays qui s’est tenu mercredi à Punta Cana (est de la République Dominicaine).
Selon AP et la presse locale, le Président dominicain Leonel Fernàndez, inititateur de ce rendez-vous, a mis en relief les montants promis par les différents partenaires d’Haïti en expliquant qu’ils seront consacrés à la réalisation, au cours des dix prochaines années, de projets déjà identifiés destinés "à la reconstruction à court terme et au développement durable".
Cependant, jusqu’ici, seuls le Brésil et le Venezuela ont matérialisé leurs promesses, le premier ayant versé 55 millions de dollars au fonds unique pour la reconstruction confié à la Banque mondiale tandis que le deuxième a annulé totalement la dette contractée par Haïti à travers le programme d’aide énergétique Petrocaribe.
A ce propos, le chancelier vénézuélien, Nicolàs Maduro, présent en République Dominicaine, a annoncé officiellement l’effacement de la facture pétrolière de notre pays estimée à 395 millions de dollars et la création d’un fonds de 2,6 milliards dollars qui permettra à Caracas de fournir une assistance à Haïti entre 2011 et 2016.
"Un engagement significatif et durable sera nécessaire pour convertir ces projets en réalité", a de son côté affirmé Cheryl Mills, chef de cabinet de la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton.
Parmi les 40 projets d’urgence qu’a présentés devant les différents participants au sommet le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, sur le logement, l’emploi, l’électricité, l’éducation, l’agriculture et le renforcement institutionnel, la communauté internationale a notammemt accepté de d’assurer la construction de 125.000 maisons au bénéfice des sinistrés du séisme dévastateur du 12 janvier. Les Etats-Unis prendront en charge les travaux de construction ou de réhabilitation de 47.000 résidences, le Canada 16.500 et la Croix-Rouge Internationale 10.500.
"Nous ne pouvons pas permettre que des gens meurent faute d’abris sûrs", a prévenu l’ancien Président des Etats-Unis et émissaire spécial de l’ONU pour Haïti, Bill Clinton, en référence à l’ouverture mardi (1er juin) de la saison cyclonique qui menace des centaines de milliers de sans-abri.
Enfin, s’agissant des élections, le Président René Préval a promis de déployer tous les efforts pour qu’elles se tiennent à la fin de l’année et lui donnent l’opportunité de céder le pouvoir à son successeur le 7 février 2011.
Dans la foulée, le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, a indiqué que des travaux seront entrepris en vue de la constitution d’un nouveau registre électoral national et de la modernisation technologique du système de vote alors qu’une partie de l’opposition réclamant le départ de Préval refuse de prendre part aux prochaines joutes.
Avant l’événement de mercredi dans le centre touristique de Punta Cana, la communauté internationale s’était déjà réunie le 31 mars à New York où elle avait fait des promesses de dons de 10 milliards de dollars à Haïti, dont 5,3 milliards pour les 18 prochains mois.
Le tremblement de terre de magnitude 7 du 12 janvier avait fait entre 250.000 et 300.000 morts, 300.000 blessés, 1,3 million de sinistrés et causé la perte de 120% du PIB haïtien. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6819
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 4 juin 2010
Punta Cana : Haïti récolte 7,8 milliards de promesses de dons
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire