Publié le 02 juin 2010 à 13h12.- Agence France-Presse, Punta Cana
L'ex-président des États-Unis Bill Clinton a appelé mercredi les bailleurs de fond à «honorer leurs engagements» financiers vis-à-vis de la reconstruction d'Haïti, lors d'une réunion à Punta Cana en République dominicaine sur le pays, dévasté par un séisme le 12 janvier.
«Haïti n'est pas seul et ne le sera jamais. Nous sommes à ses côtés pour toujours, et contribuons non seulement à ce qu'il puisse se remettre des effets dévastateurs du tremblement de terre», a dit le président dominicain Leonel Fernandez lors de l'ouverture de la réunion où 50 pays et organismes internationaux participaient.
Bill Clinton, co-président avec le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive du Comité intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH), a demandé aux pays donateurs d'«honorer leur engagement».
Deux mois après la conférence des bailleurs de fonds de New York le 31 mars, qui a prévu de consacrer 10 milliards de dollars à Haïti sur cinq ans pour sa reconstruction, seul le Brésil a versé une première contribution de 55 millions de dollars, qui seront supervisés par la Banque mondiale.
Les organisateurs de la réunion de Punta Cana souhaitent accélérer le versement des sommes promises.
Les participants examineront des projets de reconstruction qui seront redistribués par groupe de pays et concernent les infrastructures, les routes, les services d'eau potable et d'électricité, la construction de logements, d'écoles et d'universités.
Le président haïtien René Préval a remercié les donateurs tout en affirmant que le défi est «immense» en Haïti. Le séisme du 12 janvier y a fait plus de 250.000 morts et 1,3 million de sans abri.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201006/02/01-4286197-bill-clinton-rappelle-les-bailleurs-de-fond-a-lordre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 3 juin 2010
Bill Clinton rappelle les bailleurs de fond à l'ordre
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