Pour la première fois, les opposants au gouvernement ont organisé une manifestation à Jacmel dans le Sud'Est contre la loi d'urgence. Plusieurs milliers de personnes avaient pris part à ce mouvement de protestation réalisé par la Coordination Régionale des Organisations du Sud-est (CROS). Le chef de l'Etat et les parlementaires de la majorité étaient dans le collimateur des protestataires. Ils dénoncent la loi d'urgence comme un complot visant à favoriser un enrichissement illicite des proches du pouvoir.
La marche a été organisée à l'occasion de la célébration de la fête de l'agriculture et du travail ce samedi premier mai. Aucune présence policière n'a été remarquée lors de cette manifestation qui s'est déroulée sans aucun incident.
En réaction à la manifestation, la ministre de la culture et de la communication, Marie Laurence Jocelyn Lassègue a indiqué que manifester est un droit garanti par la démocratie pourvu que cela se fasse selon des normes et dans le respect de tous.
Parallement au Cap Haïtien dans la deuxième ville du pays, des partisans et des sympathisants de Fanmi Lavalas ont gagné les rues pour dénoncer la mauvaise gestion du gouvernement Préval /Bellerive. Mais un autre groupe de manifestants se réclamant d'une autre branche de Fanmi Lavalas ont attaqué à coup de pierres et de tessons de bouteilles les premiers manifestants.
Dans le même temps à, Port-au-Prince, plusieurs dizaines de membres de l'opposition avaient également gagné les rues pour critiquer les actions gouvernementales.
Ces dernières semaines des manifestations ont eu lieu à Miragoane, Léogane, Hinche, Cayes, Saint Marc, et aux Gonaïves. Des dizaines de militants des partis de l'opposition n'ont cessé de réclamer le départ du président Préval et le retrait de la loi d'urgence qu'ils qualifient d'inconstitutionnelle.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17665
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 3 mai 2010
De nouvelles manifestations anti-gouvernementales en province
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