La Compagnie Vietnamienne Viettel vient de procéder à l'acquisition de 60 % des actions de la Téléco. L'accord de partenariat a été paraphé hier jeudi par les responsables de Viettel et la Banque de la République d'Haïti, (BRH), le principal actionnaire de cette entreprise.
La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur du Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP), Yves Bastien qui a estimé que la privatisation de la Téléco était un passage obligé.
Lors de son intervention, le gouverneur de la Banque Centrale, Charles Castel a affirmé que la Téléco était déficitaire, l'état haïtien était obligé de lui attribuer une subvention mensuelle substantielle afin qu'elle puisse fonctionner.
« La Téléco a subi des assauts permanent, son réseau a été saboté à plusieurs reprises, la situation n'était pas tenable », a déclaré Charles de la BRH.
Par ailleurs, monsieur Castel a révélé que l'état haïtien avait déjà débloqué plus de 675 millions de gourdes afin de faciliter le dégraissage de cette compagnie.
De son coté le directeur de la Teleco, Michel Presumé a indiqué que la meilleure façon de sauver cette entreprise c'était de la moderniser.
« La Teleco avait plus de 5 mille employés qui ne faisaient rien, beaucoup d' entre eux passaient plus de temps dans les stations de radio que sur leur lieu de travail. », a-t-il poursuivi.
Pour sa part l'un de des représentants de la compagnie de téléphonie Vietnamienne, M-Nnguyen Khac Chung a annoncé son intention de faire de la Téléco le premier operateur de la région.
Il promet de garder les employés restants, s'ils sont capables de s'adapter aux exigences nouvelles qui s'imposent, actuellement, dans le secteur de la Télécommunication, à travers le monde.
Monsieur Khac Chung a fait remarquer que la compagnie qu'il dirige avait déjà fait ses preuves dans plusieurs autres pays, notamment au Cambodge et au Laos.
La Téléco fonctionnera désormais sous le nom de Natcom, une nouvelle société dans laquelle l'état haïtien détient 40% des actions.
EJ/Radio Métropole Haïti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 30 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire