«Les efforts [de l‘international] doivent avoir pour priorité de s'assurer que le peuple haïtien recommencera à travailler. Nous, Haïtiens, ne voulons pas continuer à vivre de charité. Nous voulons travailler afin de pouvoir éduquer nos enfants et leur offrir un toit». Quelques mois avant le tremblement de terre, le pays était l'un des plus pauvres du monde. Près de 78 % de la population haïtienne vivait avec moins de 2 dollars par jour, et 54 % avec moins d'1 dollar. Le taux de chômage était de 65 %. Le tremblement de terre qui a ravagé le pays a amplifié cette situation
Selon une enquête commandée par OXFAM, réalisée entre l 9 et le 12 mars dernier auprès de 1 723 personnes appartenant à diverses catégories d'âge, de statut socio-économique et vivant dans dans plusieurs quartiers de Léogâne et de la capitale, Port-au-Prince, dont Pétionville, Delmas et Carrefour, la priorité des Haïtiens concernent en premier lieu l'emploi (26 %), l'éducation (22 %) et le logement (10 %).
Le manque de travail touche toutes les catégories sociales. Pour survivre, des centaines de cadres et de professionels, jetés à la rue, entreprises détruites par le séisme, sont contraints de changer de profession. Comme beaucoup d'autres, ils tentent d'obtenir du travail auprès des ONG. Ces activités fournissent aux ouvriers un salaire quotidien de 180 gourdes, aux chefs d'équipe 250 gourdes, et aux superviseurs 200 dollars américains pour quinze jours.
Ce changement peut être une catastrophe pour certains et une opportunité pour d'autres. Les Haïtiens veulent reconstruire leur pays, mais le manque de confiance dans les autorités haïtiennes pousse la plupart d'entre eux à demander que cette reconstruction soit fondée sur un partenariat entre le gouvernement central et la société civile haïtienne ou qu'un gouvernement étranger supervise la reconstruction de la nouvelle Haïti.
«Les efforts [...] doivent avoir pour priorité de s'assurer que le peuple haïtien recommencera à travailler. Nous, Haïtiens, ne voulons pas continuer à vivre de charité. Nous voulons travailler afin de pouvoir éduquer nos enfants et leur offrir un toit», déclare un haïtien.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17562
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 18 avril 2010
Haïti-Crise: Nous voulons travailler afin de pouvoir éduquer nos enfants et leur offrir un toit.
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