Publié le 19 mars 2010 à 15h21 | Mis à jour le 19 mars 2010 à 15h35
Associated Press; Port-au-Prince
De fortes pluies ont inondé vendredi des camps accueillant les sinistrés du tremblement de terre du 12 janvier à Port-au-Prince, provoquant des scènes de panique.
Les précipitations tombées dans la nuit de jeudi à vendredi sont parmi les plus importantes enregistrées à Haïti depuis le séisme. Le déluge a terrifié des familles subsistant dans des campements faits de tentes et de maigres abris couverts de bâches.
L'eau a dévalé les pentes d'un ancien parcours de golf reconverti en campement temporaire pour 45 000 personnes. Selon des travailleurs humanitaires, des sinistrés du camp ont été emportés par des torrents d'eau, qui ont détruit des tentes utilisées par une ONG israélienne comme salles de classe. On ne signalait toutefois aucune victime.
Sur l'ex-terrain de golf, des personnes criaient, «c'était le chaos», a raconté Jim Wilson, de l'organisation humanitaire Praecipio. À mains nues ou à l'aide de bâtons, des habitants du camp ont creusé des tranchées d'évacuation autour de leurs abris. Plusieurs kilomètres plus loin, l'eau stagnante et la boue ont également envahi un campement à la périphérie du bidonville de Cité Soleil.
Les autorités savent qu'elles doivent déplacer un grand nombre des 1,3 million de sinistrés vivant dans les camps avant le début en avril de la saison des pluies. Dimanche, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré sur l'ancien parcours de golf que les personnes dans ce camp étaient particulièrement en danger.
Mais après deux mois de recherches et de tractations avec des propriétaires fonciers, le gouvernement haïtien n'a encore ouvert aucun des cinq sites promis pour reloger les sinistrés: des terrains censés mieux résister aux précipitations et aux répliques telluriques.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201003/19/01-4262409-haiti-la-pluie-inonde-des-camps-de-refugies.php
L'eau a dévalé les pentes d'un ancien parcours de golf reconverti en campement temporaire pour 45 000 personnes. Selon des travailleurs humanitaires, des sinistrés du camp ont été emportés par des torrents d'eau, qui ont détruit des tentes utilisées par une ONG israélienne comme salles de classe. On ne signalait toutefois aucune victime.
Sur l'ex-terrain de golf, des personnes criaient, «c'était le chaos», a raconté Jim Wilson, de l'organisation humanitaire Praecipio. À mains nues ou à l'aide de bâtons, des habitants du camp ont creusé des tranchées d'évacuation autour de leurs abris. Plusieurs kilomètres plus loin, l'eau stagnante et la boue ont également envahi un campement à la périphérie du bidonville de Cité Soleil.
Les autorités savent qu'elles doivent déplacer un grand nombre des 1,3 million de sinistrés vivant dans les camps avant le début en avril de la saison des pluies. Dimanche, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré sur l'ancien parcours de golf que les personnes dans ce camp étaient particulièrement en danger.
Mais après deux mois de recherches et de tractations avec des propriétaires fonciers, le gouvernement haïtien n'a encore ouvert aucun des cinq sites promis pour reloger les sinistrés: des terrains censés mieux résister aux précipitations et aux répliques telluriques.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201003/19/01-4262409-haiti-la-pluie-inonde-des-camps-de-refugies.php
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