Sensible aux arguments du chef de l'Etat, Mme Thelusma a souligné qu'une petite entreprise, évoluant dans les régions reculées, du pays ne doit pas être contrainte de payer un salaire minimum identique à une grande entreprise commerciale de Port-au-Prince.
Cet avis est partagé par le député Cholser Chancy, membre de la commission ad hoc chargée de vérifier les états financiers des entreprises de la sous traitance. Il révèle que la main d'œuvre représente 52 à 64 % du cout de production de ces entreprises alors que le salaire journalier est de 70 gourdes.
Le député d'Ennery craint des licenciements massifs et la fermeture de plusieurs entreprises si le salaire minimum est maintenu à 200 gourdes. Refusant de faire un choix " qui encouragerait la lutte des classes", le député Chancy souhaite que le salaire minimum soit ramené à 150 gourdes.
LLM
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