La mission de l'ONU compte 9.000 hommes pour éviter des désordres
Après la présence des Nations Unies en Haïti pendant cinq ans, les experts des sujets internationaux affirment que le bilan indique que dans la nation voisine de la République Dominicaine il y a maintenant davantage de sécurité publique, mais les maux sociaux et les manques de la population persistent de façon pratiquement intacte. Tout le monde accepte que le pays jouit d'un équilibre précaire.
PORT PRINCE. AFP. Cinq années après le début de la Mission de Stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) le pays vit avec une plus grande sécurité et la situation politique, bien que fragile, est plus stable, mais la majorité de ses 9 millions d'habitants continue à vivre dans la misère la plus absolue.
Avec plus de 9.000 membres (7.000 militaires), la Minustah a rempli le 1 juin son premier lustre, entamé avec une réception violente des partisans de l'ex président Jean Bertrand Aristide et bandes de délinquants et d’ex-militaires, et terminé avec l'acceptation des gens. Les images automobiles en feu et de lynchages qui ont parcouru le monde en 2004 n'ont pas disparu de la vie des haïtiens, mais sont maintenant sporadiques.
On observe encore des traces de ces combats : des murs perforés par des projectiles, ou « des points forts », comme les militaires appellent les emplacements arrachés aux bandes et qu'ils occupent maintenant pour marquer la présence militaire dans des zones difficiles.
La situation actuelle représente un équilibre précaire, et tout le monde en est conscient.
A haute voix ou à travers des murmures, les haïtiens reconnaissent que les forces officielles - peu entraînées et mal équipées ne seraient pas capables de maintenir l'ordre.
Si les voitures blanches avec l'inscription « UN » (Nations Unies) laissent Haïti, la barbarie pourrait exploser à nouveau, pour le compte de la violence politique toujours latente ou pour le compte de groupes de trafiquants de drogues dispersés dans la population, dont l’activité se fait encore mais aujourd’hui elle est aujourd'hui plus discrète.
http://www.hoy.com.do/el-mundo/2009/7/3/283899/Un-balance-poco-halagador
Traduction D.L pour Haïti Recto Verso
Une note de HRV :
Le rapport a omis un élément d’une importance capitale a savoir combien coute le fonctionnement de cette superbe machine pour un bilan si peu flatteur après cinq ans. Qui finance la MINUSTAH. Avec plus de 557 millions de dollars par an, n’existe-t-il pas une solution intermédiaire qui permette un bilan aussi peu flatteur et des actions concrètes –moyennant l’utilisation d’une partie de cette somme- en faveur de développement du pays ?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 3 juillet 2009
UN PEU SÉCURITÉ ET BEAUCOUP DE PRÉCARITÉS un bilan peu flatteur pour la MINUSTHA apres cinq ans
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