Le Chef de l'État haïtien, René Préval, poursuit sa campagne tout azimut auprès des responsables de médias pour expliquer les raisons de son objection à la loi votée par le parlement, fixant le salaire minimum à 200 gourdes.
Hier Rêne Préval a eu une nouvelle rencontre avec des journalistes, Selon lui il est à craindre, dans un laps de temps, la perte de la moitié des emplois disponibles dans le secteur de la sous-traitance, en cas d'approbation et d'application de manière indiscriminée de cette loi.
Le chef de l'État rappelle que son objection planche uniquement sur la sous-traitance, précisant qu'il y a beaucoup d'autres considérations qui pourraient être faites.
Il entend poursuivre les échanges que l'Exécutif a initiés avec les représentants de différents secteurs sur le salaire minimum.
Le débat reste ouvert a déclaré le président de la république qui se dit conscient de la complexité de ce dossier .
René Préval donne en exemple la République Dominicaine où de nombreux emplois ont été perdus dans le secteur industriel en raison de la crise financière mondiale.
Une nouvelle rencontre est prévue ce mardi au parlement entre des membres du gouvernement et des parlementaires autour de la loi sur le salaire minimum.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15432
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 30 juin 2009
Haïti salaire minimum : le président de la république maintient sa position
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