L'homme d'affaires Gregory Mews estime que les secteurs qui s'affrontent sur le dossier du salaire minimum avancent des arguments valables. Il se prononce pour une hausse graduelle du salaire minimum qui doit être accompagnée de mesures compensatoires.
Il fait remarquer qu'une hausse du salaire minimum à 200 gourdes par jour peut empêcher la création de 300 000 emplois dans les prochains mois. L'entrepreneur souhaite qu'un accord puisse être trouvé entre les parties afin de rendre justice aux ouvriers confronté à l'inflation et de protéger les investisseurs notamment dans le secteur de la sous traitance.
Révélant que les dépenses énergétiques des entreprises haïtiennes sont 6 fois supérieures à celles des entreprises concurrentes, M. Mews déplore le disfonctionnement des monopoles d'état dans l'énergie et l'eau.
De plus il croit que l'amélioration dans l'offre des services de base, santé, eau et énergie sera également bénéfique pour les ouvriers.
L'homme d'affaires soutient que les mesures compensatoires et la restructuration au sein de certaines institutions telles l'ONA, doivent être envisagées dans le cadre d'une hausse du salaire minimum. « Une forte hausse du salaire minimum constitue un frein à la création massive d'emploi », insiste M. Mews.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15413
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 25 juin 2009
Gregory Mews souhaite un accord autour du salaire minimum
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