Une personne a été tuée et deux autres blessées lors d'affrontements entre des partisans de Lespwa et de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL) dans la localité de Cayes Jacmel hier. Les dirigeants régionaux des deux partis politiques se rejettent la responsabilité de ces violences intervenues alors qu'un climat de tension règne à l'approche du second tour des sénatoriales.
Le sénateur Joseph Lambert indique qu'un membre du parti Lespwa a été assassiné par des partisans de l'OPL dans la commune de Cayes Jacmel tandis qu'il regagnait son domicile. La victime un chauffeur de taxi avait dans la journée permis au cortège de Lespwa de franchir des barricades érigées par des partisans de Lespwa.
Cette version des faits est contestée par Guy Massé, membre du directoire régional de l'OPL. Il déclare que l'incident serait survenu lors des tentatives du cortège de Lespwa de franchir les nombreuses barricades érigées sur la route. Rapportant les déclarations de certains jacméliens, M. Massé révèle que le coup de feu proviendrait du cortège de Lespwa.
L'ex maire de Jacmel réclame l'ouverture d'une enquête afin de faire la lumière sur ces incidents qualifiant de fuite en avant les accusations du sénateur Lambert.
Dans le même temps, le sénateur Joseph Lambert dénonce un complot visant à l'assassiner avant le second tour des sénatoriales du 21 juin.
Il s'agit des premiers incidents violents enregistrés au cours de la campagne électorale dans le sud-est. Toutefois un accrochage entre des partisans de Lespwa et de Fanmi Lavalas avaient été enregistrés avant la validation des candidatures pour le premier tour.
LLMhttp://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15347
Haïti Recto Verso commente :
En 1961, le gouvernement de François Duvalier organisa des élections législatives. Sur les bulletins de vote imprimés pour l’occasion figuraient dans la partie la plus inférieure l’inscription « François Duvalier, Président de la République ».
Les résultats publiés de ces élections législatives proclamèrent la réélection de François Duvalier. Bien entendu l’opinion publique internationale ne manqua pas de critiquer ce coup d’état par les urnes de Duvalier contre Duvalier.
Aux critiques acerbes, Duvalier eut à répondre qu’il s’agissait d’une démocratie à l’haïtienne une démocratie très différente des autres démocraties.
Nous y sommes encore.
Ceux qui ont financé ces élections sénatoriales n’ont pas fini de se ronger de regret à l’approche de ce deuxième tour plus que boudée. ET de la qualité des futurs élus…n’en parlons pas !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 13 juin 2009
Campagne électorale; 1 mort lors d'affrontement dans le sud est
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