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jeudi 16 avril 2009

Cinq membres de Fanmi Lavalas en grève de la faim au Parlement
Ils occupent le Palais Législatif pour exiger l’annulation des élections
mercredi 15 avril 2009, Radio Kiskeya
Cinq représentants de la base de Fanmi Lavalas observaient mercredi soir une grève de la faim illimitée au Palais Législatif qu’ils avaient investi dans l’après-midi pour protester contre l’organisation des Sénatoriales de dimanche dont leur parti est écarté.
André Fadot, Luckner Délismé, William Smith Anselme, Patrice Célestin et Bertrand Guerrier ont annoncé leur ferme intention d’aller jusqu’au bout de leur mouvement afin d’obtenir l’annulation du scrutin. Reprenant la thèse selon laquelle il s’agira d’une mascarade électorale dont les vainqueurs seraient d’ores et déjà « sélectionnés », ils ont une fois de plus rejeté la décision du CEP d’écarter le parti de Jean-Bertrand Aristide du processus électoral.
Les grévistes, qui se sont installés à la Chambre des Députés, expliquent avoir décidé d’occuper le Parlement en vue de porter les élus à se prononcer contre la tenue de ces sénatoriales partielles. Ils prédisent enfin que si l’institution électorale persiste dans la voie qu’elle s’est tracée, le pays va sombrer dans une nouvelle crise politique.
En réaction à la grève de la faim, le Député Ronald Larêche (CPP/Mont-Organisé (Nord-Est) affirme comprendre l’action des militants Lavalas qui ne font qu’exercer un droit démocratique pour véhiculer un message politique. Personne ne saurait s’opposer à une telle initiative, selon le parlementaire. Il a aussi rappelé que la police n’était pas autorisée à déloger les grévistes en intervenant dans l’enceinte du Parlement, espace inviolable par excellence.
Abondant dans le même sens, le Député Lavalas de Port-au-Prince Saurel François a, pour sa part, estimé que les militants de l’ex-parti au pouvoir avaient le droit d’utiliser tous les moyens pacifiques pour faire entendre leur voix face à l’exclusion dont est victime leur famille politique. Il a mis en garde contre toute tentative d’intimidation des forces de l’ordre pour mettre un terme à la grève de la faim.
Des agents de la Police Nationale montaient la garde mercredi soir devant le Palais Législatif au Bicentenaire sans toutefois pénétrer à l’intérieur du bâtiment.
Visiblement déterminés, les cinq grévistes avaient reçu la visite de l’ancien Député Lavalas Milien Romage. Ce dernier n’a fourni aucune explication sur sa présence au Parlement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5831

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Des lavalassiens entament une grève de la faim
Après les manifestations et sit-in les militants de Fanmi Lavalas ont lancé hier une nouvelle stratégie dans la lutte contre les autorités électorales. 5 jeunes militants du parti ont débuté une grève de faim dans l'enceinte du palais législatif dans le cadre d'une nouvelle tentative visant à obtenir le report des sénatoriales du 19 avril.

Les grévistes, jouissant de l'appui de certains élus, avaient usé de stratagème pour pénétrer à l'intérieur du parlement. Assurant qu'ils n'avaient pas bénéficié de la complicité des agents de sécurité, les lavalassiens ont pu tromper la vigilance des agents en leur faisant croire qu'ils voulaient s'entretenir avec des élus.

L'un des portes parole du parti Lavalas, Ansyto Félix, soutient que la grève se poursuivra jusqu'à la satisfaction de leur revendication. Il dénonce la tenue des joutes sans la participation de son parti selon lui la formation politique la plus représentative du pays.

Cette grève vient en renfort à l'opération " portes fermées" visant le boycott des joutes du 19 avril.

Plusieurs députés dont Ronald Larêche, Joseph Joël Louis et Saurel François estiment que la grève des lavalassiens ne constitue pas un obstacle au fonctionnement de la chambre basse. Faisant remarquer que ce mouvement est pacifique, ils soulignent qu'il s'agit d'une action pour protester contre les décisions arbitraires du CEP.

Le député Saurel François (Lavalas) entend accompagner les militants de son parti qui ont entrepris cette action pacifique.

LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15063
HRV commente :
Requiem pour Lavalas : Lavalas saura-t-il regagner une certaine légitimité en sacrifiant Jean Bertrand Aristide et ses pratiques antidémocratiques ? Ceux qui ont fait partir Aristide sont les mêmes qui ont compris et accepter l’exclusion de son parti des prochaines élections sénatoriales partielles.
Ce sont les mêmes qui se sont réunis hier à Washington et ont obtenus la promesse de 324 millions de dollars. L’une des raisons les plus fortes évoquées par les mais d’Haïti en particulier du couple CLINTON et les membres de l’ONU est bien sûr la stabilité politique. Pas de retour au passé. Un pays stable qui se tourne vers le futur ; te l fut le message de celui qui avait redoré le blason d’Aristide en le réinstallant aux timons des affaires du pays en 1994.
Enfin ce sont les gens de la communauté internationale qui subventionnent les élections à hauteur de 12.000.000 de dollars. Donc je ne pense pas que quatre membres de Lavalas puisse nt faire pencher la balance en faveur d’une annulation des élections.
Les menaces d’instabilité politique brandies par les lavalassiens sont de mauvais goût pour la communauté internationale qui ne va pas se garder de faire sauter des têtes en vue de préserver cette situation politique.
REQUIEM POUR LAVALAS..le prochain sujet de réflexion de Haïti Recto Verso

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