Près de 24 heures avant la célébration du 205e anniversaire de l’indépendance, le chef de l’Etat et la Première ministre Michèle Pierre-Louis visitent des sites historiques et évaluent des réalisations gouvernementales
mercredi 31 décembre 2008, Radio Kiskeya
Le Président René Préval est arrivé mercredi aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince) quelques heures avant la cérémonie commémorative jeudi du 205e anniversaire de la proclamation de l’indépendance d’Haïti.
Egalement présents, la Première ministre Michèle Pierre-Louis et les membres de son gouvernement ont participé, en milieu de journée, aux côtés du chef de l’Etat, à la visite de plusieurs sites historiques dont des Lakou, lieux de célébration du culte Vodou. Ils ont aussi supervisé les travaux d’assainissement entrepris dans la Cité de l’indépendance depuis le passage dévastateur de plusieurs ouragans et tempêtes tropicales en août et septembre derniers.
Joint par téléphone depuis les Gonaïves, le ministre de la culture et de la communication, Olsen Jean Julien, a indiqué à Radio Kiskeya que René Préval délivrera jeudi un message de circonstance après le Te Deum traditionnel prévu à la cathédrale du Souvenir et de l’Obélisque.
Le ministre confie que le séjour inhabituel de 48 heures des membres de l’Exécutif dans la Cité de l’indépendance pour marquer les 205 ans de l’épopée haïtienne, représente une « manifestation de reconnaissance de l’importance symbolique » de lieux fondateurs de l’histoire nationale.
Outre les activités officielles, le Président Préval, la Première ministre Pierre-Louis et leurs principaux collaborateurs auront l’occasion de s’entretenir avec les victimes des intempéries qui avaient durement frappé les Gonaïves.
Après une guerre héroïque contre la plus grande puissance colonisatrice de l’époque, la France de l’Empereur Napoléon Bonaparte, Haïti devint le 1er janvier 1804 la première république nègre, issue de la seule révolution anti-esclavagiste de l’histoire universelle. spp/Radio Kiskeya
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 1 janvier 2009
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