Les milliers de lavalassiens commémorent l'élection d'Aristide
Des milliers de lavalassiens ont manifesté dans les rues de Port-au-Prince, hier pour commémorer le 18 eme anniversaire de l'élection de Jean Bertrand Aristide. D'imposants dispositifs sécuritaires avaient été déployés dans des points stratégiques dont le palais national, la Primature et le Pénitencier National.
Les manifestants, provenant des divers quartiers populaires de la capitale, n'ont pu se présenter devant le siège de la Présidence mais ont tout de même fait passer leur message au président René Préval notamment. Réclamant le retour de Jean Bertrand Aristide en exil depuis 4 ans, les manifestants ont défilé dans plusieurs rues de la capitale portant des T-shirts à l'effigie de l'ancien président.
Ils ont accusé le chef de l'état de n'avoir pas respecté sa promesse de permettre le "retour physique" de M. Aristide, en exil en Afrique du Sud. "Nous avons voté Préval parce qu'il avait promis de faire revenir Aristide", a expliqué un manifestant.
De plus, les participants à la manifestation ont déploré que la majorité des haïtiens n'aient toujours pas accès aux soins de santé, à l'éducation, au travail, à l'alimentation et à une justice équitable. Des anciens parlementaires du parti Lavalas, ont participé à la manifestation qui a pris fin au Champ-de-mars,Renversé par un coup d'état en septembre 1991, Jean Bertrand Aristide était revenu au pouvoir de 1994 à 1996 puis de 2001 à 2004. Une insurrection avait provoqué sa chute et son départ en exil le 29 février 2004.
Cette manifestation ne s'est pas déroulée sans heurts, deux policiers ont été blessés par des tessons de bouteilles. De plus des pare-brises de véhicules ont été cassés et des personnes rançonnées.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14494
16 décembre : Plusieurs milliers de partisans d’Aristide dans les rues
Le retour de l’ex-Président Lavalas réclamé à cor et à cri à l’occasion du 18e anniversaire des élections historiques du 16 décembre 1990
mardi 16 décembre 2008, Radio Kiskeya
Plusieurs milliers de partisans de Jean-Bertrand Aristide ont exigé le « retour à court terme » de leur leader et annoncé leur intention de « reconquérir prochainement le pouvoir politique », lors d’une manifestation organisée mardi à Port-au-Prince pour commémorer le 18e anniversaire de l’accession de Lavalas au pouvoir.
« Nous sommes le courant politique majoritaire et Titid (Aristide) le leader le plus populaire », ont scandé des dirigeants de Fanmi Lavalas, dont René Civil, le leader de JPP qui haranguait une foule compacte au Champ de Mars, sur la place de la Constitution, point de chute de la manifestation. Plusieurs des orateurs s’en sont pris au Président René Préval qu’ils l’ont, une nouvelle fois, accusé de ne pas avoir honoré sa promesse de faire revenir Aristide, un engagement qu’il aurait pris lors des élections de 2006.
L’ex-Sénateur Lavalas Yvon Feuillé a appelé le chef de l’Etat à se pencher sérieusement sur le retour d’ici mars 2009 de Jean-Bertrand Aristide qui s’est exilé en Afrique du Sud depuis 2004.
D’autres dirigeants à l’image de l’ancien délégué du Sud, Jacques Mathelier, affirmé que des démarches seront entreprises auprès du futur Président démocrate américain, Barack Obama, dès son intronisation prévue le 20 janvier. Il lui sera notamment demandé de faire en sorte que le chef de Fanmi Lavalas soit à Port-au-Prince dès le 7 février, date anniversaire de la chute, en 1986, de la dictature des Duvalier.
Plusieurs parlementaires en fonction dont le président de la Chambre des Députés se joints aux manifestants. Pierre Eric Jean-Jacques a justifié sa présence par son désir de voir tous les exilés, Jean-Bertrand Aristide en tête, rentrer au bercail.
Cette nouvelle mobilisation des partisans de Lavalas a été marquée par quelques incidents mineurs. Un policier a été blessé à la main à coups de pierres, ce qui a porté les forces de l’ordre à tirer des coups de feu en l’air. Certains manifestants ne décoléraient pas contre les unités spécialisées de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui avaient établi un périmètre de sécurité autour du Palais National, empêchant tout accès au site ultrasécurisé.
Portant des t-shirts et des pancartes à l’effigie de leur leader les manifestants qui étaient partis devant la résidence d’Aristide à Tabarre (banlieue nord de la capitale) ont sillonné diofférents quartiers, dont le bidonville de Cité Soleil (nord), avant de mettre fin à leur mouvement au Champ de Mars (centre).
Elu triomphalement une première fois, lors des élections histroriques de 1990, Jean-Betrand Aristide n’avait pas pu boucler en 2004 son deuxième mandat et, sous des pressions diplomatiques, populaires et armées il avait abandonné le pouvoir.spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5519
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 17 décembre 2008
LES NOSTALGIQUES ARISTIDIENS REPRENNENT LES RUES
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