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mercredi 31 décembre 2008

L’écolier meurtrier de Cabaret toujours en cavale

Des investigateurs de la DCPJ recherchent, sans succès, depuis plus d’un mois Mompremier Louis Jacques Fils
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Mompremier Louis Jacques Fils, l’écolier qui avait abattu un de ses petits camarades et en avait blessé un autre dans une école de Cabaret (environ 30 km au nord de Port-au-Prince) est toujours en cavale plus d’’un mois après ce drame.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Wesner Jean-Baptiste, directeur du Centre de formation classique, l’établissement privé où s’était produit l’incident meurtrier, a fait savoir mardi que des investigateurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avaient visité l’école la semaine dernière. Avant que le dossier ne soit acheminé au parquet pour les suites nécessaires, des élèves avaient été interrogés dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire sans précédent en Haïti.
Cependant, M. Jean-Baptiste déplore la passivité des autorités judiciaires locales qui n’auraient rien entrepris.
Mompremier Louis Jacques Fils, qui fait l’objet d’un avis de recherche, a totalement disparu de la circulation.
Les membres de sa famille ne sont pas plus visibles. Ils avaient abandonné leur domicile peu après l’incident qui avait provoqué une vive émotion à Cabaret.
Sur un autre plan, le responsable du Centre de formation classique a annoncé avoir accepté de reporter au mois de janvier les examens du premier trimestre sur recommandation de psychologues. Ces professionnels avaient fourni un appui psychologique aux jeunes collégiens profondément choqués et déstabilisés.
Wesner Jean-Baptiste a enfin indiqué que depuis le drame les mesures de sécurité ont été considérablement renforcées dans l’enceinte de l’établissement.
Le 24 novembre dernier, Mompremier Louis Jacques Fils, 16 ans, élève de 8e année fondamentale, avait, avec son revolver, abattu d’une balle au cœur son camarade Erlems Jean-Charles, 13 ans. Un autre élève, Samuel André Pierre-Charles, 12 ans, avait été blessé. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5552
HRV commente : Ce jeune homme sans doute ne figure sur aucun registre de l’état. Donc de par cette inexistence impossible de remonter la filière jusqu’à sa famille. Il était presque apatride tout en vivant et en résidant en Haïti. Voilà des éléments sur lesquels les autorités devraient se pencher avant toute chose. Donner une identité identification légales aux haïtiens ! Aux haïtiens de chez nous avant d’exiger que les autres fassent autant avec nos citoyens qui vivent à l’extérieur.

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