Affaire Monique Pierre : Ansy Coulanges au cabinet d’instruction
L’un des avocats de la défense, Rigaud Duplan, réclame la libération de ses clients et dénonce une fois de plus le parquet de Port-au-Prince
lundi 15 décembre 2008, Radio Kiskeya
Ansy Coulanges, le co-détenu du commissaire de police Ernst Dorfeuille, dans le cadre de l’enquête ouverte sur le rapt suivi de l’exécution de Monique Pierre, a été interrogé lundi par le juge instructeur Jean-Claude Rigueur.
Pour cette nouvelle audition au cabinet d’instruction, M. Coulanges était le seul à comparaître.
Contestant une fois de plus la procédure engagée contre ses clients, l’un des avocats de la défense, Rigaud Duplan, a exigé la libération immédiate des deux hommes. Il estime qu’aucun des chefs d’accusation retenus contre MM. Dorfeuille et Coulanges ne s’est avéré fondé.
Me Duplan, qui croit que des forces occultes sont à l’origine de l’incarcération et du maintien en prison du commissaire de police des Gonaïves (Artibonite, nord) et de son ami, en a profité pour s’en prendre à nouveau au chef du parquet de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis.
Pour étayer leurs arguments, les avocats de la défense ont fait circuler au Palais de justice de Port-au-Prince un pamphlet dénonçant l’emprisonnement de leurs clients. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5512
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Kidnapping : Un agent de la PNH et un ex-policier arrêtés
Poursuite d’une offensive anti-kidnapping au sein même de l’institution
lundi 15 décembre 2008, Radio Kiskeya
Un policier en service actif et un ancien policier ont été arrêtés lundi à Port-au-Prince lors d’une nouvelle offensive des forces de l’ordre contre les gangs impliqués dans le kidnapping crapuleux, au lendemain de la capture d’un autre ex-membre de l’institution activement recherché.
Au cours de deux opérations séparées, l’agent de la PNH a été appréhendé au Canapé-Vert (est) tandis que l’autre suspect a été intercepté à Lilavois 8, en Plaine (banlieue nord), a indiqué une source proche de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Afin de faciliter la progression de l’enquête en cours, les autorités policières ont préféré taire momentanément l’identité et l’unité d’affectation du policier mis aux arrêts. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5513
HRV commente: Les Forces Armées d'Haïti ont été démobilisées depuis 1995 par initiative de Jean Bertrand Aristide secondée par la communauté internationale. Une police Nationale professionnelle préparée par les fameux amis d'Haïti devrait assurer la relève.
Après treize ans d'existence de La Police Nationale d'Haïti voilà le profil de notre seule institution destinée à faire régner l'ordre et la discipline.
Aujourd'hui les agents de la PNH font partie des individus les plus dangereux de la nation.
Pendant ces premières années aux commandes, Mario Andrésol n'avait cessé de dénoncer cette police devenue un repère de brigands après avoir été longtemps politisée et vassalisée par Jean Bertrand Aristide.
Maintenant qu'est ce qu'on attend pour admettre que la politique qui voulait faire de la PNH une institution de prestige capable non seulement d'assumer les rôles des FADH et surtout éviter de tomber dans ces erruers a complètement échoué?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 16 décembre 2008
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