Réaction du responsable de la LUNAK à la menace du chef de la DCPJ contre ceux qui refusent d’informer la police sur les cas d’enlèvement
jeudi 23 octobre 2008,
Radio Kiskeya
« Il faut que la police regagne la confiance de la population en extirpant de ses rangs les mauvais éléments », a déclaré jeudi à Radio Kiskeya le réalisateur Arnold Antonin, un des responsables de la Lutte Nationale contre le Kidnapping (LUNAK), une organisation de la société civile impliquée dans la lutte contre le phénomène.
Il réagissait à la menace faite la veille par le chef de la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ), le commissaire divisionnaire Frantz Thermilus, de considérer désormais comme suspects les parents et proches d’otages qui négocient avec des ravisseurs à l’insu de la police. Le responsable avait même laissé entendre que ceux qui se mettent dans une telle situation courent le risque d’être poursuivis pour blanchiment d’argent, dans la mesure où, du jour au lendemain, ils arrivent à amasser des sommes considérables qu’ils versent à des kidnappeurs.
Arnold Antonin demande à la police d’identifier ceux qui, en son sein, trafiquent les informations transmises par la population.
Le responsable de la LUNAK exhorte a enfin la police à prendre toutes les dispositions en vue de faire échec aux bandits pendant la période de fin d’année, époque maintenant traditionnelle de recrudescence de l’insécurité dans le pays en général et à Port-au-Prince, en particulier. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5355
HRV commente: Ce regain de confiance passe surtout par une démonstration d'efficacité. Aujourd'hui la PNH semble complètement dépassée par le phénomène du kidnapping; et les haïtiens ne sauraient se fier à cette force aux trois quart pourrie pour sortir du guêpier de ce cancer qui ne cesse de ronger les structures socales du pays
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 24 octobre 2008
La police doit d’abord regagner la confiance de la population avant de suspecter ceux qui craignent de lui transmettre des informations, déclare Arnol
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