24 heures après le vote du budget par le grand corps, le sénateur Anacacis Jean Hector ( Lespwa) dénonce une certaine complicité entre l’exécutif et le parlement dans la mauvaise gestion de la chose publique. " Personne n’a compris la loi sur le budget qui n’est pas équilibré ", lance le sénateur Jean Hector qualifiant le document soumis de fruit d’une " paresse intellectuelle " des techniciens des ministères des finances et du plan. Faisant remarquer qu’aucune enquête n’a été réalisée sur l’exécution du précédent budget, le sénateur Jean Hector a fait écho des rumeurs de gabegies au sein de certains ministères dont celui des travaux publics.Il estime que le gouvernement de Michèle Pierre Louis est mal parti, parce que les ministres responsables de gabegies sont toujours en poste. " Le budget est flou, on ne comprend pas les graphiques ", martèle t-il faisant valoir qu’il s’agit du même budget des Duvalier. En colère, Anacacis Jean Hector souhaite une convocation du ministre des finances pour qu’il puisse fournir des explications aux élus. " Ce budget est une porte ouverte aux gabegies, c’est un scandale ", ajoute t-il. De son coté, le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, dénonce le retard dans la présentation du budget. " Il faut plus de respect pour la population", lance t-il à l’endroit des membres de l’exécutif. Faisant remarquer que les députés sont toujours convoqués pour gérer les dossiers urgents, Pierre Eric Jean Jacques affirme avoir exigé que le prochain budget soit soumis au cours du premier trimestre 2009. Même analyse de la part du président du sénat, Kelly Bastien, qui tout de même dit comprendre le retard dans la présentation du budget cette année. Il se plaint que le budget 2008- 2009 consacre la centralisation de l’état, regrettant que des fonds n’aient pas été alloués directement à des collectivités locales.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14130
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 2 octobre 2008
Des parlementaires expriment leur colère après le vote du budget
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