Le PAM n'a reçu qu'un million de dollars sur les 54 millions sollicités en faveur d’Haïti
Le Programme alimentaire mondial (PAM) n'a reçu qu'un million de dollars sur les 54 millions de dollars jugés nécessaires pour venir en aide aux Haïtiens frappés par quatre ouragans successifs. Dans un communiqué l'agence des Nations Unies affirme avoir déjà livré 2.200 tonnes de nourriture – de quoi nourrir 500.000 personnes, mais espère un soutien financier supplémentaire de la part de la communauté internationale pour pouvoir poursuivre ses efforts humanitaires.Dans ce contexte, la directrice exécutive du PAM Josette Sheeran est arrivée vendredi aux Gonaïves pour évaluer la situation avec les autorités. " La visite doit être l'occasion de soutenir les efforts du président haïtien René Préval à aider le pays dans l'immédiat mais aussi à aider la population à se nourrir elle-même, à plus long terme", indique le communiqué. C’est la première visite du chef d'une agence des Nations Unies depuis qu'Haïti a été frappé par les quatre cyclones successifs qui ont dévasté les récoltes, détruit les infrastructures et noyé de nombreuses maisons sous une couche de boue. Une partie de la population haïtienne continue de souffrir de la faim et de la soif alors que l'eau a tout emporté sur son passage. Josette Sheeran est accompagnée de David Novak, président de la société Yum ! Brands, qui a annoncé hier un don de 50 millions de dollars au PAM, qui permettra de fournir 200 millions de repas scolaires au cours des cinq prochaines années, en particulier en Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14119
Le Programme alimentaire mondial (PAM) n'a reçu qu'un million de dollars sur les 54 millions de dollars jugés nécessaires pour venir en aide aux Haïtiens frappés par quatre ouragans successifs. Dans un communiqué l'agence des Nations Unies affirme avoir déjà livré 2.200 tonnes de nourriture – de quoi nourrir 500.000 personnes, mais espère un soutien financier supplémentaire de la part de la communauté internationale pour pouvoir poursuivre ses efforts humanitaires.Dans ce contexte, la directrice exécutive du PAM Josette Sheeran est arrivée vendredi aux Gonaïves pour évaluer la situation avec les autorités. " La visite doit être l'occasion de soutenir les efforts du président haïtien René Préval à aider le pays dans l'immédiat mais aussi à aider la population à se nourrir elle-même, à plus long terme", indique le communiqué. C’est la première visite du chef d'une agence des Nations Unies depuis qu'Haïti a été frappé par les quatre cyclones successifs qui ont dévasté les récoltes, détruit les infrastructures et noyé de nombreuses maisons sous une couche de boue. Une partie de la population haïtienne continue de souffrir de la faim et de la soif alors que l'eau a tout emporté sur son passage. Josette Sheeran est accompagnée de David Novak, président de la société Yum ! Brands, qui a annoncé hier un don de 50 millions de dollars au PAM, qui permettra de fournir 200 millions de repas scolaires au cours des cinq prochaines années, en particulier en Haïti.
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Le PAM lance un appel urgent en faveur d'Haïti
En visite en Haïti, la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Josette Sheeran, a lancé un appel en vue de récolter des fonds pour aider ce pays durement frappé par des ouragans ayant fait près d'un million de sinistrés. "Haïti fait face à plusieurs défis, mais c'est un véritable désastre qui a frappé les gens. Nous devons agir vite, maintenant, car des gens sont en train de souffrir. Nous avons besoin de l'aide maintenant, les populations d'Haïti ont besoin de notre aide pour faire face à cette crise", a déclaré Mme Sheeran, samedi, lors d'une conférence de presse à Port-au-prince.Au terme d'un séjour de 72 heures au cours duquel elle a visité la ville des Gonaïves, la plus frappée par les intempéries, la directrice du PAM a insisté sur la situation catastrophique qui prévaut dans cette ville. "Il y a une situation d'extrême urgence en Haïti. Nous lançons un appel urgent à l'aide à toutes les nations pour qu'elles restent solidaires du peuple de Haïti et des habitants des Gonaïves dont les maisons et l'espoir ont été enterrés dans la boue". "J'ai vu d'énormes difficultés dans cette ville encore couverte de boue. Il n'y a pas suffisamment d'approvisionnement en eau et en nourriture. Plus de 250.000 personnes attendent de l'aide", a-t-elle ajouté. Selon les responsables du Programme Alimentaire Mondial, l’organisation fournit une ration alimentaire à plus de 500.000 Haïtiens, dont la moitié dans la seule ville des Gonaïves. "Notre objectif c'est atteindre 800.000 personnes dans les six prochains mois à travers le pays", a indiqué Mme Sheeran. Les autorités gouvernementales et locales font état de plus d'un million de personnes sinistrées par les passages successifs de trois ouragans. "Sans l'intervention et le soutien du reste du monde, les Haïtiens, qui font face à un désastre de dimension épique, pourraient connaître une situation plus tragique", a averti Mme Sheeran. "Le monde doit répondre à notre appel en faveur de ce pays. On a besoin d'une aide d'urgence. Les dégâts causés par les cyclones sont considérables et ont un impact terrible sur la vie des gens", a-t-elle insisté. Le PAM envisage également d'aider les paysans haïtiens et veut encourager la politique gouvernementale de relance de la production agricole.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14121
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HRV opine...Il est étonnant de constater que les grandes ONG continuent à exiger des dons dans un contexte financier de expectative de récession et de grande crise. Qui peut se dire aujourd’hui en mesure de se défaire de ses deniers pour aller au secours d’autres personnes. Ce n’est pas que la crise financière prendra le dessus sur l’esprit solidaire des gens cependant il est évident que tout le monde reste vigilant en se demandant ce qui va se passer.
Et surtout quand on sait que Haïti a été caractérisée depuis toujours par une administration dominée par la corruption le désordre et la gabegie, on peut comprendre que les donateurs préfèrent se tourner vers des populations plus propres ou les administrations sont moins véreuses.
Les parlementaires ne gèreront pas de projets selon le président du sénat
Le président du sénat, Kelly C. Bastien, a tenu à remettre les pendules à l’heure dans le dossier des fonds alloués aux députés et sénateurs pour leurs circonscriptions. Rappelant que les parlementaires ne sont pas comptables des deniers publics, le sénateur Bastien a fait valoir qu’il n’a jamais été question d’allouer des fonds à des parlementaires pour la réalisation de projets dans leurs circonscriptions.Selon des informations véhiculées par certains élus chaque député devrait recevoir 5 millions de gourdes et chaque sénateur un million par commune. " On n’évalue pas ainsi les besoins de la population", rétorque le sénateur Bastien pour qui les besoins urgents d’une commune peuvent être supérieurs à un million de gourdes. Répondant aux questions des journalistes, le président du sénat a expliqué que les parlementaires n’auront qu’à participer dans le processus d’identification des projets afin de bénéficier de dividendes politiques. Pour justifier cette méthode, il se réfère à la mentalité des citoyens pour qui le parlementaire doit contribuer à la réalisation de projet dans sa circonscription. " Si vous n’étes pas député ou sénateur vous ne pourrez pas comprendre", lance t-il tout en rappelant que le rôle d’un parlementaire est de légiférer et de contrôler l’action du gouvernement. " Dans cet optique l’élu ne pourra pas s’impliquer dans la gestion des fonds puisque les ministres devront lui rendre compte".Le président du sénat assure que les fonds seront gérés par les collectivités locales ou les associations régionales. Il se prononce pour la présence de techniciens de la Cour Supérieure des Comptes dans les différents départements afin de vérifier les dépenses dans le cadre des projets. Par ailleurs, le président du sénat affirme qu’une réforme de l’état est indispensable pour lutter efficacement contre la corruption. Faisant remarquer que l’Ucref et l’ULCC a elles seules ne pourront pas mener la lutte, le sénateur Bastien estime que la corruption est institutionnalisée en Haïti. Selon le président du sénat, l’appareil judicaire, le parlement, le gouvernement et la société civile doivent jouer leur partition dans cette campagne qui ne doit pas être assimilée à un règlement de compte.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14120
En clair, pour la deuxième fois consécutive les parlementaires seraient sur le point de recevoir du gouvernement central des enveloppes allouées pour la réalisation de projets dans leurs communes et départements.
On se rappelle que durant les démêlées opposant le pouvoir législatif et l’exécutif autour de la nomination du premier ministre destiné à remplacer Jacques Edouard Alexis censuré par les sénateurs, le gouvernement censuré, liquidant des affaires courantes avaient remis des chèques aux parlementaires pour la réalisations de projets.
Beaucoup de voix avaient dénoncé cette pratique mais personne ne s’est intéressé après au contenu à la nature et aux bénéficiaires de ces fameux projets. Mais ceci fait partie de notre mentalité et de notre culture. Nous oublions facilement certains scandales. Le choix est tellement immense en la matière.
Aujourd’hui, la situation est un peu différente. Les ONGs quémandent des fonds pour aider Haïti. Le président s’est armé de son bâton de pèlerin pour attirer l’attention des amis d’Haïti sur la situation catastrophique du pays. Les réponses positives se font plutôt timidement. Ceci impliquerait une optimisation du peu de ressources du pays de façon à pouvoir investir de façon intelligente et utile. Pourquoi faut il donner de l’argent aux députés et aux sénateurs s’il y a en Haïti un ministère des affaires sociales, un ministre des travaux publics, un ministre de la santé et un ministre de l’agriculture, un ministre de la santé. Quels genres de projets ces parlementaires vont-ils gérer en lieu et place de ces ministères.
Nous aurons beau demander des sous à tout va, personne ne nous lâchera un denier car les demandes sont nombreuses La compétition entre états pourris et mendiants restera rude.
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Les haïtiens ne doivent pas compter sur l’aide étrangère selon le président Préval
Seulement 7% des 108 millions de dollars d’aide d’urgence sollicités par l’ONU ont été collectés a révélé le président haïtien René Préval pour qui les haïtiens ne doivent pas placer de grands espoirs sur l’assistance de la communauté internationale." Il ne faut pas se faire d’illusion nous n’aurons pas ce qu’il fallait", a martelé le chef de l’état faisant référence à la difficulté de collecter l’aide d’urgence. Selon lui, il sera difficile également de recueillir l’aide nécessaire pour la reconstruction du pays après les dégâts énormes causés par les récents ouragans. Se referant au discours du secrétaire général de l’ONU qui se plaignait de l’insuffisance de ressources pour l’organisation mondiale, le président Préval a appelé les haïtiens à prendre en main la reconstruction de leur nation. " La situation est grave, il faut faire tous les efforts nécessaires", a soutenu M. Préval en annonçant sa participation à une conférence à Miami afin de motiver la communauté internationale sur la cause haïtienne. S’adressant aux parlementaires et au peuple haïtien, M. Préval a mis l’accent sur la nécessité de réaliser une mobilisation pour la reconstruction du pays. Analysant les motifs des réticences de la communauté internationale, le chef de l’état a cité, la crise financière mondiale et la hausse des prix des aliments et du coût de l’énergie. Le chef de l’état est rentré à Port-au-Prince hier dimanche après avoir participé à la 63 eme assemblée générale des Nations Unies à New York.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14122
Joël Boutroue qualifie d’important l’aide de la communauté internationale
Le coordonnateur humanitaire de l’ONU en Haïti, Joël Boutroue, apporte son appui à la déclaration du chef de l’état mais assure que l’humanitaire renforce le développement. " L’humanitaire est de dernier recours ", dit-il mettant l’accent sur la nécessité de créer des emplois pour les haïtiens. Répondant aux critiques relatives à la forme de la coopération internationale, M. Boutroue a soutenu que l’aide d’urgence doit être fournie dans le respect des bénéficiaires. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole M. Boutroue a révélé que les réponses à l’appel d’urgence de l’ONU avoisine à ce jour 20 % des 108 millions de dollars. " Les bailleurs de fonds contribuent également en dehors de l’appel d’urgence de l’ONU", fait remarquer Joël Boutroue citant notamment l’arrivée de bateaux et hélicoptères de plusieurs pays étrangers. " Je pense qu’on aura une bonne réponse ", insiste t-il rappelant que 55 millions de dollars avaient été collectés pour Haïti en juin dans le cadre d’un précédent appel d’urgence. Disant comprendre la nervosité des autorités haïtiennes, le coordonnateur humanitaire de l’ONU assure qu’il n’y a pas de rapport entre l’aide humanitaire et l’aide au développement. M. Boutroue témoigne son optimisme et se réjouit que le gouvernement haïtien ait montré la voie dans le cadre des efforts visant la reconstruction de la nation. " Nous sommes là pour soutenir le gouvernement ", ajoute t-il. Joël Boutroue ne croit pas à un essoufflement de la communauté internationale, prédisant l’allocation de nouvelles ressources pour les secteurs prioritaires qui seront identifiés par les autorités haïtiennes. Interrogé sur la coordination de l’aide humanitaire sur le terrain, M. Boutroue a révélé que 500 000 personnes ont bénéficiées de ration d’aliments. Rappelant que 800 000 personnes sont sinistrées, M. Boutroue admet que l’assistance n’a pas encore été acheminée dans des régions reculées. " Nos moyens logistiques sont limités et des routes sont difficilement accessibles", explique t-il.
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Le président du sénat, Kelly C. Bastien, a tenu à remettre les pendules à l’heure dans le dossier des fonds alloués aux députés et sénateurs pour leurs circonscriptions. Rappelant que les parlementaires ne sont pas comptables des deniers publics, le sénateur Bastien a fait valoir qu’il n’a jamais été question d’allouer des fonds à des parlementaires pour la réalisation de projets dans leurs circonscriptions.Selon des informations véhiculées par certains élus chaque député devrait recevoir 5 millions de gourdes et chaque sénateur un million par commune. " On n’évalue pas ainsi les besoins de la population", rétorque le sénateur Bastien pour qui les besoins urgents d’une commune peuvent être supérieurs à un million de gourdes. Répondant aux questions des journalistes, le président du sénat a expliqué que les parlementaires n’auront qu’à participer dans le processus d’identification des projets afin de bénéficier de dividendes politiques. Pour justifier cette méthode, il se réfère à la mentalité des citoyens pour qui le parlementaire doit contribuer à la réalisation de projet dans sa circonscription. " Si vous n’étes pas député ou sénateur vous ne pourrez pas comprendre", lance t-il tout en rappelant que le rôle d’un parlementaire est de légiférer et de contrôler l’action du gouvernement. " Dans cet optique l’élu ne pourra pas s’impliquer dans la gestion des fonds puisque les ministres devront lui rendre compte".Le président du sénat assure que les fonds seront gérés par les collectivités locales ou les associations régionales. Il se prononce pour la présence de techniciens de la Cour Supérieure des Comptes dans les différents départements afin de vérifier les dépenses dans le cadre des projets. Par ailleurs, le président du sénat affirme qu’une réforme de l’état est indispensable pour lutter efficacement contre la corruption. Faisant remarquer que l’Ucref et l’ULCC a elles seules ne pourront pas mener la lutte, le sénateur Bastien estime que la corruption est institutionnalisée en Haïti. Selon le président du sénat, l’appareil judicaire, le parlement, le gouvernement et la société civile doivent jouer leur partition dans cette campagne qui ne doit pas être assimilée à un règlement de compte.
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En clair, pour la deuxième fois consécutive les parlementaires seraient sur le point de recevoir du gouvernement central des enveloppes allouées pour la réalisation de projets dans leurs communes et départements.
On se rappelle que durant les démêlées opposant le pouvoir législatif et l’exécutif autour de la nomination du premier ministre destiné à remplacer Jacques Edouard Alexis censuré par les sénateurs, le gouvernement censuré, liquidant des affaires courantes avaient remis des chèques aux parlementaires pour la réalisations de projets.
Beaucoup de voix avaient dénoncé cette pratique mais personne ne s’est intéressé après au contenu à la nature et aux bénéficiaires de ces fameux projets. Mais ceci fait partie de notre mentalité et de notre culture. Nous oublions facilement certains scandales. Le choix est tellement immense en la matière.
Aujourd’hui, la situation est un peu différente. Les ONGs quémandent des fonds pour aider Haïti. Le président s’est armé de son bâton de pèlerin pour attirer l’attention des amis d’Haïti sur la situation catastrophique du pays. Les réponses positives se font plutôt timidement. Ceci impliquerait une optimisation du peu de ressources du pays de façon à pouvoir investir de façon intelligente et utile. Pourquoi faut il donner de l’argent aux députés et aux sénateurs s’il y a en Haïti un ministère des affaires sociales, un ministre des travaux publics, un ministre de la santé et un ministre de l’agriculture, un ministre de la santé. Quels genres de projets ces parlementaires vont-ils gérer en lieu et place de ces ministères.
Nous aurons beau demander des sous à tout va, personne ne nous lâchera un denier car les demandes sont nombreuses La compétition entre états pourris et mendiants restera rude.
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Les haïtiens ne doivent pas compter sur l’aide étrangère selon le président Préval
Seulement 7% des 108 millions de dollars d’aide d’urgence sollicités par l’ONU ont été collectés a révélé le président haïtien René Préval pour qui les haïtiens ne doivent pas placer de grands espoirs sur l’assistance de la communauté internationale." Il ne faut pas se faire d’illusion nous n’aurons pas ce qu’il fallait", a martelé le chef de l’état faisant référence à la difficulté de collecter l’aide d’urgence. Selon lui, il sera difficile également de recueillir l’aide nécessaire pour la reconstruction du pays après les dégâts énormes causés par les récents ouragans. Se referant au discours du secrétaire général de l’ONU qui se plaignait de l’insuffisance de ressources pour l’organisation mondiale, le président Préval a appelé les haïtiens à prendre en main la reconstruction de leur nation. " La situation est grave, il faut faire tous les efforts nécessaires", a soutenu M. Préval en annonçant sa participation à une conférence à Miami afin de motiver la communauté internationale sur la cause haïtienne. S’adressant aux parlementaires et au peuple haïtien, M. Préval a mis l’accent sur la nécessité de réaliser une mobilisation pour la reconstruction du pays. Analysant les motifs des réticences de la communauté internationale, le chef de l’état a cité, la crise financière mondiale et la hausse des prix des aliments et du coût de l’énergie. Le chef de l’état est rentré à Port-au-Prince hier dimanche après avoir participé à la 63 eme assemblée générale des Nations Unies à New York.
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Joël Boutroue qualifie d’important l’aide de la communauté internationale
Le coordonnateur humanitaire de l’ONU en Haïti, Joël Boutroue, apporte son appui à la déclaration du chef de l’état mais assure que l’humanitaire renforce le développement. " L’humanitaire est de dernier recours ", dit-il mettant l’accent sur la nécessité de créer des emplois pour les haïtiens. Répondant aux critiques relatives à la forme de la coopération internationale, M. Boutroue a soutenu que l’aide d’urgence doit être fournie dans le respect des bénéficiaires. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole M. Boutroue a révélé que les réponses à l’appel d’urgence de l’ONU avoisine à ce jour 20 % des 108 millions de dollars. " Les bailleurs de fonds contribuent également en dehors de l’appel d’urgence de l’ONU", fait remarquer Joël Boutroue citant notamment l’arrivée de bateaux et hélicoptères de plusieurs pays étrangers. " Je pense qu’on aura une bonne réponse ", insiste t-il rappelant que 55 millions de dollars avaient été collectés pour Haïti en juin dans le cadre d’un précédent appel d’urgence. Disant comprendre la nervosité des autorités haïtiennes, le coordonnateur humanitaire de l’ONU assure qu’il n’y a pas de rapport entre l’aide humanitaire et l’aide au développement. M. Boutroue témoigne son optimisme et se réjouit que le gouvernement haïtien ait montré la voie dans le cadre des efforts visant la reconstruction de la nation. " Nous sommes là pour soutenir le gouvernement ", ajoute t-il. Joël Boutroue ne croit pas à un essoufflement de la communauté internationale, prédisant l’allocation de nouvelles ressources pour les secteurs prioritaires qui seront identifiés par les autorités haïtiennes. Interrogé sur la coordination de l’aide humanitaire sur le terrain, M. Boutroue a révélé que 500 000 personnes ont bénéficiées de ration d’aliments. Rappelant que 800 000 personnes sont sinistrées, M. Boutroue admet que l’assistance n’a pas encore été acheminée dans des régions reculées. " Nos moyens logistiques sont limités et des routes sont difficilement accessibles", explique t-il.
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HRV opine:
L'attitude à utiliser c'est d'optimiser les ressources. Etre intraitable face à la corruption qui gache tout et qui enlève l'envie de donner et de partager. Ne pas oublier le combat acharné à livrer contre l'insécurité!
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