La route internationale endommagée par le débordement du la Azueï La zone frontalière est envahie par le lac Azueï qui a débordé de son lit suite aux récentes inondations. Trois kilomètres de route sont inondées confirme le directeur exécutif de la commission de développement frontalier (CDF), Max Antoine, qui a conduit une mission d’évaluation dans la région vendredi dernier. Les conducteurs de véhicules tout terrain doivent faire montre de dextérité pour utiliser cette route internationale. Une démarche qui pourrait s’avérer périlleuse pour ceux qui ne sont pas habitués. " Il y a de grosses pierres sous l’eau, ces pierres se trouvaient en bordure du lac", explique un conducteur de véhicule.
Les camions continuent à traverser la frontière avec leurs marchandises même si l’eau arrive à la hanche des riverains en certains endroits. De Fonds Parisien jusqu'à la ligne frontalière toute la zone est inondée depuis 15 jours. Le débordement du lac s’est accentué lors du passage des ouragans Gustav, Hanna et Ike. Toutefois le marché fonctionne, même si les acheteurs se font rares. Le long de la route inondée, des mines de sables servent de barrage à l’eau. En fait une seule de ces carrières, responsables en partie de la dégradation de l’environnement, continue à fonctionner en dépit de l’inondation. Selon des riverains, la rivière Soniete en République Dominicaine serait à l’origine du débordement du lac Azueï. Les membres de la délégation, composée de représentant des ministères de l’environnement et des finances et de la commission de développement frontalier, ont annoncé des dispositions en vue de réparer la route. L’ensablement du lac, les fortes averses et le déboisement des bassins versants sont les principales causes du débordement du lac Azueï.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14118
HRV commente :
Quand les voix se sont levées pour annoncer le débordement du Lac Azuei , personne n’a senti une vraie préoccupation officielle devant ce qui représentait une chronique d’une catastrophe annoncée. Les choses se passent ainsi en Haïti. Les « exécuteurs » de projets avant de s’intéresser doivent savoir d’abord et avant tout combien ils vont recevoir en pots de vin. Aujourd’hui ils s’appellent ministres, directeurs généraux, députés et sénateurs. Le bien-être collectif ne rentre jamais en ligne de compte.
Les journalistes du Nouvelliste ont crié haut et fort sans arriver à se faire entendre. Notre seule route internationale devenait de plus en plus impraticable. Aujourd’hui nous voilà devant le fait accompli. Bientôt il faudra faire une partie de la route en bateaux ou en chaloupe.
Cette sorte d’épée de Damoclès pend aussi sur la tête du « MORNE L’HOPITAL » quand des coulées de boue enseveliront la moitié de Port-au-Prince, le gouvernement sortira avec son « KWI » pour mendier alors que les sous du pays sont distribués aux parlementaires pour l’exécution de projets dans un pays ou il y a plein de ministres et de ministères couvrant tous les domaines.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 29 septembre 2008
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