Le président de la commission présidentielle de réflexion pour le renforcement de la sécurité, Patrick Elie, recommande la création d’une force publique de type militaire en Haïti. " Les membres de cette force doivent avoir un entraînement et une discipline qui permettent de remplir des missions que les policiers avec un statut de civil ne peuvent réaliser", a soutenu Patrick Elie, pour qui il faut une organisation militaire de type intermédiaire entre la police et l’armée." On peut donner le no qu’on veut à cette force publique", dit-il faisant valoir qu’une armée est une institution constituée pour le combat. Selon M. Elie, une armée avec des régiments de combat ne répondrait pas aux besoins de la nation.Une gendarmerie est une force militaire insiste t-il estimant que les FAD’H ont une connotation négative pour une partie de la population. Toutefois, M. Elie n’a pas de préjugé contre les anciens militaires qui, s’ils remplissent les conditions requises, pourront faire partie de cette nouvelle institution.La surveillance des frontières et des cotes haïtiennes fera partie des taches de cette nouvelle force publique, selon M. Elie qui met l’accent sur la nécessité de réaliser des études pour déterminer les différents aspects de cette force publique. " La formule de déploiement doit être analysée ", dit-il faisant remarquer que le renforcement de la PNH doit être envisagé dans la perspective de la création de cette nouvelle force militaire.
En réaction, le colonel Himmler Rébu rétorque qu’il n’existe pas d’entité intermédiaire entre la police et l’armée. " Toute formation militaire vise le combat", lance t-il rappelant qu’il y a eu une propagande contre l’armée.De plus, M. Rébu ne croit pas opportun de transférer des agents du Swat et de CAT au sein de la nouvelle force publique.Par ailleurs, l’ambassadeur du Brésil à Port-au-Prince, Igor Kickman, a indiqué qu’une nouvelle force publique n’est pas nécessaire pour Haïti. Au cours d’une visite de courtoisie aux sénateurs, le diplomate brésilien a déclaré que la police haïtienne peut assurer la sécurité des vies et des biens. Toutefois l’ambassadeur brésilien a admis qu’il revient aux autorités haïtiennes de prendre les décisions nécessaires.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14109
HRV commente :
Personnellement nous avons beaucoup pensé à l’utilité d’une force armée équipée et bien entraînée lors du désastre de la succession des phénomènes atmosphériques se déchaînant sur Haïti ces derniers temps.
Nous évoquons une force armée bien équipée – on ne parle pas des anciennes FADH qui ne furent jamais préparées à faire face à ce genre de situations - . Dans l’enfer aquatique de Gonaïves et des autres villes inondées les équipements dont se servent les armées seraient d’une évidente utilité.
Nous comprenons mal que la fameuse commission présidentielle présente son rapport maintenant en pleine période de crise humanitaire. Les suites que les autorités donneront à ce rapport éclaireront nos lanternes.
Par contre ce que l’ambassadeur brésilien à voulu signifier par sa déclaration c’est que les bailleurs de fonds ne débourseront pas dans l’état actuel des sous pour la reconfiguration d’une nouvelle force de sécurité.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 24 septembre 2008
La commission présidentielle recommande une force publique de type militaire
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