Port-au-Prince, le 2 septembre 2008; (AHP)- Au moins 12 personnes ont été tuées aux Gonaïves (151 kms au Nord de Port-au-Prince) frappées par des inondations dues au passage de l'ouragan Hanna, alors que les autorités font encore le décompte des victimes et évaluent les dégâts causés par l'ouragan Gustav.
Un commissaire de police, Ernst Dorfeuile, a fait état de 10 morts, alors que des correspondants ont affirmé avoir découvert deux autres corps sur la place publique de la 4ème ville du pays. Deux morts auraient également été enregistrés dans la localité voisine de Gros-Morne.
Le maire des Gonaïves Stephen Topa Moïse, affirme qu'il y des morts mais qu'il ne peut s'aventurer à fournir des chiffres. Il y a des gens qui ont été emportés, alors qu'il s se trouvaient chez eux, d'autres ont commis des imprudences, a dit M. Moïse
Une situation inquiétante prévaut également dans plusieurs autres régions du pays, notamment aux Cayes (196 kms, sud) où les inondations ont atteint des niveaux records avec les crues de la Ravine du Sud et des Rivières L'Islet et Madan Samdi.
La Rivière l'Islet jointe à Madan Samedi a envahi la nationale à l'entrée de la ville. Des maisons ont éte emportees ou noyées. On ne signale pas pour l'instant de pertes en vies humaines
Toutes les rivières de la côte Sud sont également en crue, notamment la rivière Grand Passe à Port-à-Piment et la Rivière Mulet aux anglais où deux personnes seraient portées disparues
Mais, la situation semble être encore plus catastrophique aux Gonaïves. En effet, toute la ville est inondée par des eaux sous forme de torrents qui traversent les quartiers.
Les patients de l'Hopital la providence dans le quartier de Descahos n'ont pour l'instant la vie sauve qu'en se réfugiant dans la maison à étage où logent les médecins residents.
Partout ailleurs dans la ville, à l'Avenue des Dattes (route du Nord), à Rue Jean-Jacques (Grand Rue) et les quartiers de Trou sable, Asifa, Lòtbò Kannal, les habitants n'ont d'autres choix que se réfugier sur les toits des maisons.
C'est une situation qui rappelle la tempête meurtrière Jeanne qui avait fait plus de 2000 morts dans la Cité de l'indépendance en septembre 2004.
Des centres d'hébergement sont ouverts au Collège Sainte famille (Trou sable), Lycée des jeunes Filles (Bigo), au lycée Fabre Geffrard à Descahos.
La cathédrale est également ouverte pour accueillir des personnes en difficulté. Mais les personnes accueillies dans les centres dont des enfants, n'ont ni eau ni nourriture. On ne sait pas combien de temps ils pourront attendre, puisque de fortes pluies accompagnées de vents continuent de frapper la ville, a fait savoir un notable.
Le ministre de l'Intérieur Paul Antoine Bien-aimé a pris les routes des Gonaïves, alors que la porte-parole de la Mission onusienne Sophie Bouteau de la Combe a annoncé l'envoi de troupes pour une première évaluation et pour aider les personnes en danger.
Toutefois, l'opération semble être difficile en raison de l'inondation des routes et l'inaccessibilité de la ville.
Les habitants des Gonaïves craignent une situation bien pire qu'en 2004, puis que les millions reçus à l'époque de différents secteurs de la communauté internationale n'auraient pas été dépensés dans le sens de la sécurisation de la ville.
Des fonds décaissés sans le cadre de la relocalisation des habitants résidant dans les zones vulnérables auraient également été utilisés à d''autres fins.
Des inondations frappent également des régions du Nord et Nord-Ouest du pays, dont le Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays.
AHP 2 septembre 2008 1:35 PM
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L’ouragan Hanna fait au moins 14 morts en Haïti
Sous les eaux, Gonaïves revit l’horreur de 2004 tandis que les dégâts sont très élevés à travers le pays
mardi 2 septembre 2008,
Radio Kiskeya
Au moins 14 personnes ont été tuées mardi au cours du passage sur Haïti de l’ouragan Hanna qui, selon les régions, déversait des pluies diluviennes ou faisait souffler des vents en rafale ayant provoqué d’énormes dégâts matériels et la désolation au sein de la population.
Déjà victime d’une incroyable tragédie en septembre 2004 lorsque la tempête tropicale Jeanne avait fait 3.000 morts, la ville des Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince) a été sévèrement touchée. Un bilan encore provisoire dressé mardi soir par la protection civile et les autorités locales faisait état d’au moins douze morts. Interrogé par Radio Kiskeya, le commissaire de police Ernst Dorfeuille a confié avoir vu des corps flottant sur les eaux.
Alors que des responsables haïtiens et représentants de la communauté internationale annonçaient des interventions d’urgence en vue de procéder à des évacuations, jusqu’en début de soirée des éléments de la population civile continuaient de lancer désespérément des appels à l’aide. Juchés sur le toit de leurs maisons dans une ville située en-dessous du niveau de la mer, ils regardaient avec angoisse la dangereuse montée l’eau qui atteignait par endroit plus de 2,50 m de hauteur.
Un correspondant bénévole de Radio Kiskeya, Edson Mondélus, a indiqué que de nombreux habitants étaient complètement isolés et sérieusement menacés tandis que d’autres, un peu plus chanceux, cherchaient à se réfugier dans les étages supérieurs de certaines constructions élevées. Les équipes de la protection civile arrivées sur place étaient dans l’impossibilité de fournir l’assistance nécessaire aux personnes en danger.
Le journaliste dit craindre une catastrophe d’une ampleur encore plus grande que celle de l’été 2004 qui avait transformé les rues de la Cité de l’indépendance en un vaste spectacle d’horreur.
Selon le Député des Gonaïves, Arsène Dieujuste, une délégation dirigée par le Premier ministre ratifié, Michèle Pierre-Louis, et comprenant des parlementaires était attendue dans la région mardi après-midi. Cependant, deux véhicules du cortège auraient été victimes d’un accident qui aurait fait des blessés, ont confié à Radio Kiskeya des sources proches de la Présidence.
Outre Gonaïves, diverses autres communes de l’Artibonite étaient confrontées à de graves inondations. La situation n’était pas meilleure à Jacmel (Sud-Est) et aux Cayes (Sud) et au Borgne (Nord) où des rivières sont sorties de leur lit.
Dans l’Ouest, à Fonds-Verrettes, des témoins ont raconté avoir vu de violents coups de vents emporter les toits de toutes les maisons de la ville. Même un abri provisoire n’a pu résister à la puissance des rafales ayant atteint jusqu’à 110km/h, plongeant dans le désarroi ceux qui y ont été hébergés.
A Port-au-Prince, le chauffeur de la ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue, a été gravement blessé au visage lorsqu’une partie du toit du ministère a été arrachée. Gaspard Ziméro a dû être hospitalisé d’urgence pour recevoir des soins appropriés. Affirmant que cet accident avait créé une folle panique, Mme Lassègue précise que tout le personnel du ministère a été renvoyé précipitamment.
Même si le cyclone, rétrogradé entre-temps en tempête tropicale, faiblissait mardi soir en s’éloignant des côtes d’Haïti, des rafales continuaient d’abattre toits de maisons, arbres et pylônes électriques particulièrement dans la capitale et ses environs.
Huitième tempête tropicale de la saison, Hanna a suivi de trois semaines la tempête Fay et de quelques jours seulement l’ouragan Gustav qui a balayé, la semaine dernière, les îles de la Caraïbe avec un lourd bilan de 77 morts seulement en Haïti.
Très mouvementée, la saison cyclonique 2008 qui s’achève officiellement le 30 novembre, n’a pas fini de surprendre. Déjà, les prévisionnistes annoncent la naissance au cours des dernières heures d’autres systèmes dans l’Océan Atlantique. spp/radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5244
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Haïti/cyclone : Le bilan de la tempête tropicale Hanna pourrait être lourd
mardi 2 septembre 2008
P-au-P, 02 Sept. 08 [AlterPresse] --- Les dégâts causés par le passage de la tempête tropicale Hanna sur les Gonaïves pourraient être catastrophiques pour la population de la cité de l’Indépendance, à 171 kilomètres au nord de la capitale.
Certaines familles, craignant une réédition des effets dévastateurs de la tempête Jeanne survenue en septembre 2004, ont abandonné leurs maisons dans l’après-midi du 1er septembre 2008, alors qu’il commençait à peine à pleuvoir.
« Nous avons laissé la maison, avec seulement les actes de naissances, pour éviter d’être victimes », déclare une jeune femme jointe au téléphone par AlterPresse.
Sans vouloir anticiper, cette mère de famille affirme avoir tout perdu. Sa pharmacie est totalement inondée.
Beaucoup d’habitants ont passé la nuit du lundi 1er au mardi 2 septembre 2008 sur des meubles ou les toits de maisons élevées.
L’eau, qui, à l’aube de ce 2 septembre, montait jusqu’à 3 mètres de hauteur, tendrait à baisser, selon des riverains. Mais les averses continuent de s’abattre sur la ville des Gonaïves, comme c’est le cas dans d’autres régions d’Haïti.
Originaire des Gonaïves, un journaliste travaillant dans un média de la capitale rapporte que les membres de sa famille, en difficulté durant la nuit d’hier ont été évacués, leur maison ayant été inondée.
Ce journaliste affirme que ses parents sont pour l’heure dans un lieu sûr.
Hanna aurait déjà fait une quinzaine de morts en Haïti, dont 12 aux Gonaïves, 2 à Gros-Morne et 1 à Port-au-Prince.
Hanna est la 8e tempête tropicale enregistrée depuis le début de la saison cyclonique 2008. Haïti se trouve dans l’œil d’un autre cyclone dénommé Ike qui pourrait atteindre ses côtes à partir de ce mercredi.
Les météorologues identifient un 10e cyclone, baptisé Joséphine, qui pourrait frapper l’Afrique et les Cararaibes. [do rc apr 02/09/2008 14 :40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7640
mardi 2 septembre 2008
P-au-P, 02 Sept. 08 [AlterPresse] --- Les dégâts causés par le passage de la tempête tropicale Hanna sur les Gonaïves pourraient être catastrophiques pour la population de la cité de l’Indépendance, à 171 kilomètres au nord de la capitale.
Certaines familles, craignant une réédition des effets dévastateurs de la tempête Jeanne survenue en septembre 2004, ont abandonné leurs maisons dans l’après-midi du 1er septembre 2008, alors qu’il commençait à peine à pleuvoir.
« Nous avons laissé la maison, avec seulement les actes de naissances, pour éviter d’être victimes », déclare une jeune femme jointe au téléphone par AlterPresse.
Sans vouloir anticiper, cette mère de famille affirme avoir tout perdu. Sa pharmacie est totalement inondée.
Beaucoup d’habitants ont passé la nuit du lundi 1er au mardi 2 septembre 2008 sur des meubles ou les toits de maisons élevées.
L’eau, qui, à l’aube de ce 2 septembre, montait jusqu’à 3 mètres de hauteur, tendrait à baisser, selon des riverains. Mais les averses continuent de s’abattre sur la ville des Gonaïves, comme c’est le cas dans d’autres régions d’Haïti.
Originaire des Gonaïves, un journaliste travaillant dans un média de la capitale rapporte que les membres de sa famille, en difficulté durant la nuit d’hier ont été évacués, leur maison ayant été inondée.
Ce journaliste affirme que ses parents sont pour l’heure dans un lieu sûr.
Hanna aurait déjà fait une quinzaine de morts en Haïti, dont 12 aux Gonaïves, 2 à Gros-Morne et 1 à Port-au-Prince.
Hanna est la 8e tempête tropicale enregistrée depuis le début de la saison cyclonique 2008. Haïti se trouve dans l’œil d’un autre cyclone dénommé Ike qui pourrait atteindre ses côtes à partir de ce mercredi.
Les météorologues identifient un 10e cyclone, baptisé Joséphine, qui pourrait frapper l’Afrique et les Cararaibes. [do rc apr 02/09/2008 14 :40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7640
Haïti/cyclone : Hanna fait des victimes, une semaine après le passage de Gustav
mardi 2 septembre 2008
P-au-P, 02 Sept. 08 [AlterPresse] --- Plusieurs régions d’Haïti sont sous les eaux suite à de fortes pluies provoquées par le passage de la tempête tropicale Hanna qui aurait déjà fait une quinzaine de morts, selon un premier bilan.
Hanna frappe Haïti, 8 jours après que l’ouragan Gustav ait balayé la côte sud du pays, faisant ainsi 77 morts, 9 disparus, 35 blesses, 10376 familles sinistrées et des dégâts matériels considérables.
Dans la ville portuaire des Gonaïves, à 171 kilomètres au nord de la capitale, 12 morts sont déjà recensés alors qu’à Port-au-Prince une personne aurait été tuée au Morne l’Hôpital, surplombant Port-au-Prince de l’est au sud, selon les informations disponibles.
A Gros-Morne (Artibonite, Nord), deux morts et des dégâts matériels sont signalés.
En 2004, Gonaïves a déjà été l’objet d’inondations dévastatrices ayant fait près de 3 mille morts et disparus, ainsi que 300, 000 sinistrés.
D’autres régions du pays, telles la péninsule Sud et la zone septentrionale, sont touchées par l’ouragan Hanna.
Dans la ville des Cayes, beaucoup de familles sont sérieusement affectées par les eaux en furie, selon des correspondants de presse. Des maisonnettes sont également effondrées.
Dans le Nord-Ouest, les rivières sont en crue et la mer très agitée. Les responsables du Centre national de météorologie (CNM) décrètent l’état de vigilance rouge sur tout le territoire national.
Hanna, Gustav et Fay constituent les trois tempêtes tropicales qui ont frappé Haïti au cours des trois dernières semaines.
Ouragan de catégorie 1 lors de son passage en Haïti, la tempête Hanna a été rétrogradée à la mi-journée du 2 septembre 2008 en tempête tropicale avant de se diriger vers les Bahamas, selon le Centre national des ouragans (Nhc), basé à Miami.
Haïti se trouve dans l’œil d’un autre cyclone, baptisé Ike, la neuvième tempête tropicale de la saison. Ike est situé à mi-chemin entre les Petites Antilles et l’Afrique où un troisième cyclone du nom de Joséphine est en formation. [do rc apr 02/09/2008 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7639
mardi 2 septembre 2008
P-au-P, 02 Sept. 08 [AlterPresse] --- Plusieurs régions d’Haïti sont sous les eaux suite à de fortes pluies provoquées par le passage de la tempête tropicale Hanna qui aurait déjà fait une quinzaine de morts, selon un premier bilan.
Hanna frappe Haïti, 8 jours après que l’ouragan Gustav ait balayé la côte sud du pays, faisant ainsi 77 morts, 9 disparus, 35 blesses, 10376 familles sinistrées et des dégâts matériels considérables.
Dans la ville portuaire des Gonaïves, à 171 kilomètres au nord de la capitale, 12 morts sont déjà recensés alors qu’à Port-au-Prince une personne aurait été tuée au Morne l’Hôpital, surplombant Port-au-Prince de l’est au sud, selon les informations disponibles.
A Gros-Morne (Artibonite, Nord), deux morts et des dégâts matériels sont signalés.
En 2004, Gonaïves a déjà été l’objet d’inondations dévastatrices ayant fait près de 3 mille morts et disparus, ainsi que 300, 000 sinistrés.
D’autres régions du pays, telles la péninsule Sud et la zone septentrionale, sont touchées par l’ouragan Hanna.
Dans la ville des Cayes, beaucoup de familles sont sérieusement affectées par les eaux en furie, selon des correspondants de presse. Des maisonnettes sont également effondrées.
Dans le Nord-Ouest, les rivières sont en crue et la mer très agitée. Les responsables du Centre national de météorologie (CNM) décrètent l’état de vigilance rouge sur tout le territoire national.
Hanna, Gustav et Fay constituent les trois tempêtes tropicales qui ont frappé Haïti au cours des trois dernières semaines.
Ouragan de catégorie 1 lors de son passage en Haïti, la tempête Hanna a été rétrogradée à la mi-journée du 2 septembre 2008 en tempête tropicale avant de se diriger vers les Bahamas, selon le Centre national des ouragans (Nhc), basé à Miami.
Haïti se trouve dans l’œil d’un autre cyclone, baptisé Ike, la neuvième tempête tropicale de la saison. Ike est situé à mi-chemin entre les Petites Antilles et l’Afrique où un troisième cyclone du nom de Joséphine est en formation. [do rc apr 02/09/2008 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7639
Haïti-Météo : Gonaïves à nouveau sous les eaux, difficultés d’accès et d’acheminement de l’aide
mardi 2 septembre 2008
P-au-P, 02 sept. 08 [AlterPresse] --- Moins de 24 heures après l’arrivée d’eaux en furie sur la ville, de nombreux habitants de la ville des Gonaïves, à 171 kilomètres au nord de la capitale, éprouvent beaucoup d’embarras pour survivre et recevoir de l’aide face au sinistre enregistré depuis la veille au soir avec environ une dizaine de personnes décédées, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
La situation actuelle serait plus grave que lors du passage du cyclone Jeanne en septembre 2004, rapportent des habitants évoquant le flux intermittent, aujourd’hui, des eaux ayant envahi beaucoup de maisons et quartiers.
Les nouvelles inondations à la cité de l’Indépendance découlent de la rencontre des rivières La Quinte, La Branle et ravins Durand et Sous Madanm, associés aux rivières de Passe-Reine (localité de Gonaïves) et d’Ennery (ville située au nord des Gonaïves).
En début d’après-midi du 2 septembre, il devient très compliqué d’acheminer de l’aide aux habitants, tandis que les canaux de communication par téléphone sont difficiles.
De l’eau potable et de la nourriture commencent par faire défaut pour les familles logées dans des abris provisoires, depuis 21 heures locales la veille (5:00 gmt). Le niveau d’énergie dans les téléphones cellulaires tend à diminuer au fur et à mesure, vu l’absence de courant électrique public.
Des risques sanitaires existeraient au moment ou plusieurs familles sinistrées sont contraintes de déféquer dans des sachets évacués à même les eaux des inondations, dont la hauteur varie entre 50 cm et 3 m.
En début de la matinée du 2 septembre, face au niveau des eaux, les responsables de l’hôpital public “La providence” ont du transporter différents patients (femmes enceintes, personnes en coma, autres malades, blessés divers) dans une salle généralement utilisée pour les résidents. Les divers services spécifiques (pédiatrie, chirurgie et autres) sont pour le moment non opérationnels à l’hôpital “la providence”.
Les habitants sinistrés essaient de trouver des moyens de survie pour pouvoir faire face à la nouvelle situation de catastrophe humanitaire frappant les Gonaïves, environ 4 ans après le passage du cyclone Jeanne. [rc apr 02/09/2008 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7638
mardi 2 septembre 2008
P-au-P, 02 sept. 08 [AlterPresse] --- Moins de 24 heures après l’arrivée d’eaux en furie sur la ville, de nombreux habitants de la ville des Gonaïves, à 171 kilomètres au nord de la capitale, éprouvent beaucoup d’embarras pour survivre et recevoir de l’aide face au sinistre enregistré depuis la veille au soir avec environ une dizaine de personnes décédées, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
La situation actuelle serait plus grave que lors du passage du cyclone Jeanne en septembre 2004, rapportent des habitants évoquant le flux intermittent, aujourd’hui, des eaux ayant envahi beaucoup de maisons et quartiers.
Les nouvelles inondations à la cité de l’Indépendance découlent de la rencontre des rivières La Quinte, La Branle et ravins Durand et Sous Madanm, associés aux rivières de Passe-Reine (localité de Gonaïves) et d’Ennery (ville située au nord des Gonaïves).
En début d’après-midi du 2 septembre, il devient très compliqué d’acheminer de l’aide aux habitants, tandis que les canaux de communication par téléphone sont difficiles.
De l’eau potable et de la nourriture commencent par faire défaut pour les familles logées dans des abris provisoires, depuis 21 heures locales la veille (5:00 gmt). Le niveau d’énergie dans les téléphones cellulaires tend à diminuer au fur et à mesure, vu l’absence de courant électrique public.
Des risques sanitaires existeraient au moment ou plusieurs familles sinistrées sont contraintes de déféquer dans des sachets évacués à même les eaux des inondations, dont la hauteur varie entre 50 cm et 3 m.
En début de la matinée du 2 septembre, face au niveau des eaux, les responsables de l’hôpital public “La providence” ont du transporter différents patients (femmes enceintes, personnes en coma, autres malades, blessés divers) dans une salle généralement utilisée pour les résidents. Les divers services spécifiques (pédiatrie, chirurgie et autres) sont pour le moment non opérationnels à l’hôpital “la providence”.
Les habitants sinistrés essaient de trouver des moyens de survie pour pouvoir faire face à la nouvelle situation de catastrophe humanitaire frappant les Gonaïves, environ 4 ans après le passage du cyclone Jeanne. [rc apr 02/09/2008 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7638
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