Aucune précision sur la teneur de ce tête-à-tête organisé à la faveur d’une visite du Président vénézuélien à Pretoria
Mercredi 3 septembre 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien Président Lavalas Jean-Bertrand Aristide a profité de la visite officielle mercredi d’Hugo Chàvez en Afrique du Sud pour s’entretenir avec le chef de l’Etat vénézuélien, selon un communiqué rendu public à Caracas et relayé par l’agence espagnole EFE.
Le communiqué du Palais présidentiel de Miraflores précise que la rencontre entre les deux hommes s’est déroulée à l’hôtel où est descendu M. Chàvez pour son séjour de 24 heures à Pretoria. Cependant, rien n’a filtré de la teneur de la conversation.
En guise de commentaire, la Présidence vénézuélienne s’est contentée de souligner que « Jean-Bertrand Aristide a été le premier Président démocratiquement élu de son pays », en 1990, et qu’il vit en exil en Afrique du Sud depuis le 31 mai 2004. Le communiqué rappelle aussi que « Chàvez se trouvait parmi les dirigeants politiques ayant élevé la voix contre le renversement d’Aristide, début 2004 » et qu’il avait réclamé le « rétablissement de l’ordre constitutionnel en Haïti ».
Alors que l’ancien dirigeant haïtien n’a cessé de se présenter en « victime d’un kidnapping moderne » orchestré par les puissances occidentales (Etats-Unis, France), le chef de l’Etat vénézuélien avait, dans la virulence de son opposition idéologique aux Etats-Unis, accusé l’administration Bush d’avoir provoqué l’effondrement du régime de Port-au-Prince, le 29 février 2004.
Confronté vers la fin de son règne à une rébellion armée conquérante et à d’énormes pressions diplomatiques, Jean-Bertrand Aristide, incapable d’endiguer un large mouvement pacifique de contestation sociale, avait fini par accepter de remettre sa démission et de partir en exil avec sa famille et ses proches collaborateurs.
L’actuel Président et ancien dauphin de M. Aristide, René Préval, n’a jamais ouvertement envisagé le retour en Haïti de l’exilé de Pretoria même si le premier geste de son mandat avait été, en 2006, le retrait d’une plainte pour détournement de fonds du trésor public que le gouvernement intérimaire Alexandre/Latortue (2004-2006) avait déposée devant un tribunal fédéral américain contre « l’ex-prêtre des pauvres ».
Malgré le déploiement depuis l’été 2004 de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), des partisans armés d’Aristide avaient, pendant deux ans, soumis des quartiers populaires de la capitale haïtienne à un régime de terreur dans le cadre d’une campagne dénommée « Opération Bagdad ». spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5245
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 4 septembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire