La présente exposition, qui est ouverte de 11h a.m. à 11h du soir, réunit les toiles de Michael Heckert dans deux salles de « Les Jardins de Gérard». Le thème retenu est «Le cosmos féminin».
Michael Heckert ne fait que traduire l'événement « femme » en événement de couleurs. Il arrive à créer par l'harmonie des couleurs et la représentation des cercles, ce que Roland Barthes appelle une lyrique de la femme. Son procédé est un expressionnisme non figuratif qui ne nie pas son admiration pour Willem de Kooning et Per Kirkeby, mais qui perpétue une certaine tradition allemande d'art expressif.
A ses débuts, ce créateur des formes et des couleurs s'adonnait à une représentation figurative de la femme.
Sa formation universitaire axée sur les nus lui a donné l'occasion, à partir des années 80, de représenter la créature féminine en un drame de couleurs et de parier sur ses valeurs. Ce qu'il associe en matière de séduction et de défense devient suggestif, à l'aide des couleurs. Chaque toile porte en elle une certaine énergie, une certaine vibration, une harmonie pleine et entière. Ce qui saute aux yeux, c'est la dominance du cercle.
La représentation des cercles est inhérente à son oeuvre, mais elle n'est pas régulière et soignée. «Les cercles de Michael Heckert ne sont pas construits, mais tout en mouvance vivante, pulsionnels, explosifs : ce sont des remous, des disques en rotation, des cyclones, des phénomènes solaires ou des planètes tournantes, et, entre ceux-ci, une supernova qui fait une apparition ébouissante», note le Dr HD Rauh. Ses oeuvres arrivent à produire un effet immédiat sur l'observateur. Elles n'ont rien à avoir avec un art intellectuel. Cependant, les formes arrondies suggèrent un certain idéalisme.
Ce chantre de la femme est pathétique, mais beaucoup de ses toiles montrent la gaieté. Sans faux-fuyant. La couleur, forte et intense, ludique, superposée en touches épaisses est pleine de vitalité et souvent exaltée, elle forme des « corps sonores ». Le rouge, le bleu et le jaune sont les plus représentés.
La représentation des cercles est inhérente à son oeuvre, mais elle n'est pas régulière et soignée. «Les cercles de Michael Heckert ne sont pas construits, mais tout en mouvance vivante, pulsionnels, explosifs : ce sont des remous, des disques en rotation, des cyclones, des phénomènes solaires ou des planètes tournantes, et, entre ceux-ci, une supernova qui fait une apparition ébouissante», note le Dr HD Rauh. Ses oeuvres arrivent à produire un effet immédiat sur l'observateur. Elles n'ont rien à avoir avec un art intellectuel. Cependant, les formes arrondies suggèrent un certain idéalisme.
Ce chantre de la femme est pathétique, mais beaucoup de ses toiles montrent la gaieté. Sans faux-fuyant. La couleur, forte et intense, ludique, superposée en touches épaisses est pleine de vitalité et souvent exaltée, elle forme des « corps sonores ». Le rouge, le bleu et le jaune sont les plus représentés.
Au vernissage des oeuvres de Michael Heckert, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne à Port-au-Prince, Hubertus Thoma, était présent. Le diplomate considère ce peintre, dont les oeuvres se trouvent aujourd'hui dans beaucoup de collections privées et des musées d'art contemporain de marque en Allemagne, comme un « véritable maître de son art ».
Herbetus Thoma se dit fier de collaborer avec madame Michèle Alfred, une galeriste haïtienne, celle qui a fait preuve de grand civisme et de responsabilité patriotique avec la création de la «Fondation d'art haïtien contemporain ».
Il a profité de l'occasion pour « féliciter le président René Préval d'avoir donné avec succès l'ordre de cesser les violences » survenues récemment dans le pays suite à des émeutes de la faim. Le diplomate allemand termine son discours avec une très belle épigraphe : « On doit aimer pour pouvoir peindre. Dès lors, l'univers commence à bouger».
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