De nombreux entrepreneurs condamnent le comportement du premier ministre qui selon eux devrait démissionner afin de favoriser le retour au calme dans le pays. Un homme d’affaires dont les pare-brises de son véhicule ont été brisés se déclare doublement victime, par la vie chère et les casseurs, et se demande à qui il doit se plaindre. " Il faut attaquer l’état "rétorque un de ses collègues rappelant que le gouvernement a pour mission de garantir la sécurité des vies et des biens. " Les entrepreneurs sont victimes des soubresauts de la situation économique mondiale et de la passivité des responsable de la sécurité publique ", ajoute t-il.
L’irresponsabilité des dirigeants est grave déclare une entrepreneure pour qui les autorités devraient prévoir la mise à sac des entreprises après deux jours de manifestation. " Nous n’arrivons pas a dédouaner nos marchandises et quand enfin on parvient à le faire on pille nos entreprises", dit-elle estimant que les dirigeants font montre d’incompétence. Plusieurs membres du secteur privé réclament le départ des dirigeants qui ne peuvent pas prendre leurs responsabilités " Le chef de l’état doit demander pardon afin de calmer la frustration du peuple" suggère une femme d’affaires qui fait remarquer que les manifestations violentes sont les résultats des inconséquences du gouvernement. Un importateur de produit alimentaire souligne que le gouvernement a tiré profit de l’augmentation des produits sur le marché international. " Le riz doit être un produit de sécurité nationale qui serait importé uniquement par le gouvernement ", explique t-il. D’autre part, un commerçant soutient que la presse ne doit pas être un instrument pour répandre la violence. " Il ne s’agit pas de censure mais il vaudrait mieux ne pas relayer les points où il y a des failles", ajoute t-il.http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13658
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 10 avril 2008
Des entrepreneurs critiquent l’irresponsabilité des autorités
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