La semaine dernière, le nombre d’élus mécontents en raison de l’inaction du gouvernement face à la vie chère avait augmenté à la chambre basse. Le député Dorson Jean Beauvoir ( LAA) dénonce une mafia entre le gouvernement et une fraction des commerçants en vue d’empirer la situation.
Ce parlementaire qui avait appuyé l’interpellation du premier ministre en janvier dernier réclame une nouvelle fois la démission du premier ministre Jacques Edouard Alexis.Même si Jonas Coffi ( Lavalas ) avait voté en faveur du premier ministre lors de la séance d’interpellation, aujourd’hui il réclame le départ du chef du gouvernement. D’autres parlementaires tentent d’expliquer leur vote en faveur du gouvernement en janvier dernier.
Guy Gérard Georges soutient que le vote était conjoncturel et visait à éviter une instabilité. " Nous n’étions pas satisfait de l’action du gouvernement ", dit-il admettant que la situation a empiré un mois plus tard.Guy Gérard Georges et son collègue Steven Benoît qui avaient accordé leur vote au gouvernement sont sur la défensive et réclament à cor et à cri un remaniement ministériel.
Pour sa part, le sénateur Youri Latortue demande aux députés qui avaient accordé un vote de confiance au premier ministre de trouver une solution au problème de la vie chère. " Qu’ils prennent leur responsabilité et qu’ils trouvent une solution ", lance t-il rappelant qu’il se trouve dans l’opposition.
Le sénateur Latortue ne veut formuler aucune proposition mais croit qu’il faut une alternative à l’équipe au pouvoir qui fait montre d’incapacité.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13651
Commentaires:
Maintenant les députés doivent se démerder pour expliquer à la population le bien fondé de la politique du gouvernement Preval/Alexis puisqu'ils avaient voter une motion de confiance en leur faveur il y a moins d'un mois.
Il faut savoir être cohérent. Il faut même savoir persister dans l'erreur car la vérité est changeante.
Mais jouer le caméleon dénote une méconnaissance totale de la situation et on joue au "roulè-m dè bor"
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 9 avril 2008
Avant les manifestations de nombreux élus réclamaient des actions urgentes contre la cherté de la vie
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