Un nouveau foyer de l’épidémie de grippe aviaire a été découvert dans la ville frontalière de Pedernales a révélé le secrétaire d’état dominicain à l’agriculture, Salvador Jimenez.
Il a indiqué que le virus a été détecté grâce aux contrôles effectuées dans la ville de Perdernales proche de la ville haïtienne, d’Anse-a-Pitres.Tout en soulignant qu’il n’y a pas de risque d’épidémie, M. Jimenez a ajouté que des dispositions ont été prises pour poursuivre le processus de certification des fermes.
La découverte d’un nouveau foyer de grippe aviaire intervient 72 heures avant l’arrivée d’un groupe d’experts de l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE), chargés d’évaluer la situation.
Le secrétaire d’état haïtien à l’agriculture, Joanas Gué, affirme que cette découverte prouve qu’il y a eu extension du foyer d’infection dans plusieurs autres régions en république Dominicaine. M. Gué soutient que les agents du Ministère de l’agriculture ont reçu des consignes pour renforcer la vigilance afin de limiter la circulation d’oiseaux et de poules ainsi que la commercialisation des produits avicoles.
Il soutient que le renforcement de la vigilance empêchera l’entrée du virus H5N2 sur le sol national. " Dans un rayon de 3 kilomètres il s’agit d’une zone de perifocale où des dispositions spéciales doivent être prises", explique t-il.
Une délégation haïtienne accompagnera les experts de l’OIE qui débuteront le 3 mars prochain une visite d’évaluation en république Dominicaine. Joanas Gué, espère que cette mission sera décisive en raison de l’implication des experts de l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE)."
Nous suivrons la procédure internationale en ce qui concerne la surveillance épidémiologique et nous continuons les prélèvements afin de dépister la présence éventuelle du virus H5N2.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13534
Commentaires :
La gestion de ce problème de la grippe aviaire doit comporter essentiellement deux volets principaux : Empêcher l’arrivée de la maladie en Haïti (je doute fort qu’elle n’y soit pas déjà !) et surtout profiter de cette crise pour ne plus dépendre des dominicains pour manger des œufs !
Mais putain de bon sang qu’y a-t-il de si compliquer à produire des œufs et des poulets ?
Après la mise en scène du 29 février ou le Premier Ministre haïtien aurait pu ou aurait du perdre son siège à cause de la cherté de la vie et cette tendance peu remarquée à réduire la pauvreté, le gouvernement devrait lancer une vraie croisade avec l’implication du secteur des affaires pour entreprendre une production massive d’œufs et de poulets et ne plus dépendre de nos voisins.
Le projet annoncé dernièrement avec l’élevage de poulets dans des cages de bambou, avec une implication des femmes chef de familles monoparentales n’arrive pas à me convaincre d’un éventuel succès quelconque. Je le vois mieux comme une action populiste visant a redorer le blason d’un ministère qui dans le contexte haïtien chevauche sur les responsabilités du ministère des affaires sociales.
Sans doute parmi les bénéficiaires de ce projet se trouvaient certaines femmes parquées devant le palais législatif vociférant des slogans du style « Alexis ou la mort ! »
Mais pour répondre aux besoins de la population il faut une approche surtout scientifique et financière que le populisme limité.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 2 mars 2008
Un nouveau foyer de grippe aviaire découvert en république Dominicaine
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