Le chef de file du parti Latibonit an Aksyon (LAA), Youri Latortue, salue le courage des députés interpellateurs et regrette que le vote de confiance accordé au premier ministre ait pris l’allure d’un satisfecit.
Tout en faisant remarquer que le débat n’a pas porté sur le bilan mais sur les perspectives d’avenir, le sénateur Latortue croit que le vote pourrait être compris comme un constat que la situation actuelle est bonne.
Youri Latortue déplore que des députés se soient comportés comme des portes parole du gouvernement soulignant qu’il n’y a pas eu de vrai débat. " Il y a tout de même une régularisation de la vie politique parce qu’une majorité de députés affichent leur position avec le premier ministre", dit-il notant que le vote n’est assorti d’aucune condition. " Le vote signifie tout est beau alors que la situation est catastrophique", ajoute t-il.
Le directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, espère que le vote de confiance permettra au premier ministre de faire les ajustements nécessaires. M. Desroches croit que l’interpellation a été une bonne chose pour le pays puisqu’elle a permis de traiter des dossiers importants tel la vie chère. " Le premier ministre a compris qu’il doit mettre en place un mécanisme d’évaluation afin de corriger les actions du gouvernement", déclare M. Desroches pour qui le gouvernement doit entretenir des relations harmonieuses avec le secteur privé.Pour sa part, le secrétaire général adjoint de la Fusion, Micha Gaillard fait remarquer que les députés de son parti ont voté selon leur conscience.
La Fusion n’avait pas donné de consignes parce que l’important ce n’est pas de changer des têtes mais de formule de gouvernement", ajoute t-il. M. Gaillard plaide à nouveau pour un gouvernement de coalition à responsabilité partagée.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13533
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 2 mars 2008
Réactions diverses après le vote de confiance des députés au premier ministre
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