Plusieurs sénateurs ont exprimé leur opinion sur l’interpellation du premier ministre, Jacques Edouard Alexis, par la chambre des députés prévue le 28 février prochain. Certains sénateurs réclament le respect des prérogatives de la chambre des députés, alors que d’autres proposent un sursis en faveur du gouvernement qui a signé un accord avec le sénat visant à soulager la misère de la population.
Le sénateur Youri Latortue (LAA) dénonce les manœuvres d’intimidation visant des parlementaires à 4 jours de la séance d’interpellation du premier ministre. Il révèle que des officiels se préparent à convoyer des centaines d’individus de la province vers la capitale en vue de supporter le premier ministre. " On peut donner de l’argent à ces personnes c’est dire qu’il y a des ressources qui pourraient être utilisées pour soulager la misère de la population", ajoute t-il.
De son coté, le sénateur Joseph Lambert (Lespwa) met en garde contre le renvoi du premier ministre Alexis qui selon lui entraînera une aggravation de la situation économique.
Le sénateur Lambert dit craindre une catastrophe économique et demande au président de la chambre basse et aux députés de comprendre les enjeux politiques de la conjoncture. " Si le gouvernement est renvoyé les prix grimperont et la population rendra les élus responsables de la situation", dit-il souhaitant qu’un sursis soit accordé au gouvernement.
Le sénateur Andrice Riché (OPL) est du même avis et propose que la séance d’interpellation serve à la présentation du plan d’action du gouvernement face à la cherté de la vie. " Il ne devrait pas y avoir de vote, les députés pourront accorder un délai de 2 mois au premier ministre afin de voir les résultats de son action", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13517
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 25 février 2008
Des sénateurs sont préoccupés par l’interpellation du premier ministre
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