Mardi 29 janvier 2008
P-au-P, 29 janv. 08 [AlterPresse] --- Les autorités policières haïtiennes envisagent de former plus de 600 policiers pour patrouiller exclusivement la nuit dans les rues de la capitale, dévoile Mario Andrésol, directeur général de la Police nationale d’Haïti (Pnh), dans une interview à l’agence en ligne AlterPresse.
"J’envisage d’avoir des équipes qui travaillent seulement la nuit", affirme le directeur général de la Pnh qui estime insuffisant le nombre de policiers affectés à la sécurité des vies et des biens durant la nuit à la capitale haïtienne.
Sans donner de précisions sur le délai de mise en œuvre de ce nouvel effectif policier, Andrésol, qui constate un manque de présence policière la nuit à Port-au-Prince, prévoit de former au moins 600 policiers pour combler ce vide.
Dans certains endroits de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, la police est presque absente au cours de la nuit paralysant ainsi la vie nocturne. Des bandits de tout acabit, dont cambrioleurs et kidnappeurs, en profitent pour exécuter leurs forfaits. De paisibles citoyens sont même enlevés durant la nuit sans avoir une assistance policière.
C’est le cas du guitariste Claude Marcelin (Ti Claude Marcelin) qui s’est échappé vendredi soir 25 janvier 2008 après avoir été victime d’un enlèvement sur la route de Canapé-Vert, à l’est de Port-au-Prince.
Ancien musicien des groupes Zèklè et Djakout Mizik, Claude Marcelin a été kidnappé au volant d’une voiture de location par des individus armés qui l’ont conduit à Cité Soleil (grande agglomération populaire à la sortie nord de Port-au-Prince), rapportent des stations de radio de la capitale.
Arrivé dans ce vaste bidonnvile, le guitariste, qui vit à Montréal depuis plusieurs années, a trompé la vigilance de ses ravisseurs qui lui ont logé une balle à la cuisse. La vie du musicien, qui reçoit depuis lors des soins dans un centre hospitalier à Port-au-Prince, n’est pas en danger. [do rc apr 29/01/2008 09:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6887
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 30 janvier 2008
Haïti/Sécurité publique : Au moins 600 policiers nationaux pour patrouiller la nuit à Port-au-Prince
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