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dimanche 9 décembre 2007

Les journalistes accrédités à l’ONU créent le Prix Ricardo Ortega


La télévision japonaise NHK récipiendaire de cette distinction dédiée à la mémoire du journaliste espagnol tué en Haïti le 7 mars 2004, au cours d’une importante manifestation des GNBistes noyée dans le sang par des partisans armés de Jean-Bertrand Aristide

L’Association des correspondants de presse accrédités à l’ONU (UNCA) a décerné vendredi pour la première fois le Prix Ricardo Ortega de radio et télévision en hommage au journaliste espagnol tué à Port-au-Prince en mars 2004, lors de la violente interruption d’une manifestation colossale célébrant la chute de Jean-Bertrand Aristide.

Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE datée de New York, cette récompense d’une dotation de 10.000 dollars a été attribuée à une équipe de la télévison japonaise NHK basée au Caire pour sa contribution à la diffusion de l’information sur le Moyen-Orient. Pour sa part, le journaliste Martin Semukanya de la chaîne de télévision sud-africaine Africa a reçu un montant de 1.000 dollars à titre de finaliste dans la même catégorie.

Au cours de la cérémonie marquant la 12e édition de la remise des Prix de la UNCA à laquelle assistait notamment le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le multimilliardaire britannique Richard Branson, propriétaire du réseau de compagnies de transport Virgin Group, a été distingué pour son apport à la lutte contre les changements climatiques.

Le puissant homme d’affaires a décidé de consacrer 3 milliards de dollars sur dix ans au développement des énergies renouvelables.

D’autres Prix ont été également décernés, dont celui de la meilleure couverture des événements à l’ONU par la presse écrite, créé en mémoire d’Elisabeth Neuffer, une journaliste du quotidien américain Boston Globe tuée en Irak en 2003.

Reporter de la télévision espagnole Antena 3 en mission professionnelle en Haïti, Ricardo Ortega avait été abattu de plusieurs balles au thorax et à l’abdomen. De nombreuses autres victimes furent enregistrées le 7 mars 2004 quand des partisans armés d’Aristide avaient ouvert le feu sur des dizaines de milliers de manifestants enthousiastes qui convergeaient vers le Palais National (siège de la Présidence). Sept personnes avaient été tuées et 35 autres blessées.

Un inspecteur divisionnaire de la Police Nationale, Jean-Michel Gaspard, et un partisan zélé du régime déchu, Yvon Antoine alias "Gros Yvon", avaient été arrêtés à la suite de ce massacre qui aurait été planifié lors d’une réunion spéciale tenue la veille à Port-au-Prince.

Cependant, près de quatre années plus tard, on attend encore le procès des présumés assassins du confrère espagnol et des six haïtiens tués au cours de cette journée noire. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4499



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