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lundi 24 décembre 2007

La loi électorale : première priorité du nouveau CEP

Renouvellement du tiers du sénat avant les élections indirectes
dimanche 23 décembre 2007,
Radio Kiskeya

La première priorité du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) est la nouvelle loi électorale, a déclaré samedi à Radio Kiskeya le directeur général de l’institution, M. Jacques Bernard.
Une douzaine de juristes analysent actuellement le décret électoral existant afin d’y apporter les changements dictés par l’expérience et les nouvelles réalités, telle l’entrée en scène de 445.000 nouveaux électeurs jusqu’à ce mois de décembre, indique M. Bernard. Cette nouvelle donne implique, dit-il, la modification de la liste électorale partielle, l’augmentation du nombre de bureaux de vote et des annexes dans les centres de vote.
La version actualisée du décret électoral sera remise dès la semaine prochaine aux conseillers électoraux qui y apporteront leurs remarques. Le nouvel avant projet de loi électorale sera alors soumis à l’exécutif pour les suites nécessaires. Dès le vote de la loi par le parlement, les élections pour le renouvellement du tiers du sénat pourront se tenir dans un délai raisonnable de 90 jours, selon Jacques Bernard.
Pour les élections indirectes, le directeur général du CEP conditionne leur tenue à une harmonisation préalable des différentes lois sur les collectivités territoriales. Il prévoit la tenue de consultations autour de la question parallèlement à l’organisation des élections pour le renouvellement du tiers du sénat.
En ce qui a trait au budget nécessaire à l’organisation des élections, Jacques Bernard rappelle l’implication de la communauté internationale dans le financement. Il souligne à ce propos la promesse de 4 millions de dollars par les Etats-Unis, une somme équivalente ou même davantage par le Canada et un montant de 2.5 millions de dollars prévu dans le budget de la république. Interrogé sur le chiffre de 13 millions avancé par l’ancien CEP, le directeur général de l’institution électorale s’est gardé de tout commentaire, promettant que des études allaient être menées afin de déterminer le chiffre exact qui permettra d’aboutir aux résultats escomptés.
Sur l’état actuel de l’organisme électoral, Jacques Bernard a mis l’accent sur la nécessité de réengager des cadres importants qui avaient été mis à pied à son départ de l’institution. Il en est de même du personnel des Bureaux Electoraux Communaux (BEC) mis en disponibilité. Le processus de rappel de ces cadres et techniciens est engagé, annonce Jacques Bernard.
Concernant enfin le fait qu’il n’a pas été choisi comme représentant du secteur privé à titre de conseiller électoral, M. Bernard explique avoir clairement expliqué au secteur privé qu’il serait plus utile et efficace à la direction générale de l’institution, en raison de son expertise dans l’organisation de scrutins. Il affirme n’avoir alors reçu aucun commentaire du secteur privé à sa remarque. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4554

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