Enlevé chez lui, Scheneider Ervil, 7 ans, a été assassiné et livré en pâture aux chiens.
Scheneider Ervil, sept ans, dort à poings fermés le jeudi 8 novembre 2007 dans la résidence familiale à Levêque, une localité de Cabaret. Aux environs de 3 heures du matin, des kidnappeurs font irruption chez lui et l'arrache sans ménagement des mains de sa mère, Mme Rocheline Marseille.
Sous le choc, cette femme qui élève seul son petit engage alors une course contre la montre afin de trouver la rançon. Les ravisseurs qui avaient pris le soin d'emporter un téléphone cellulaire lors de leur forfait placent la barre très haute. Ils réclament en effet une rançon de 25 mille dollars US. Le 12 novembre au soir, face à l'incapacité de la famille à rassembler la somme, ils reviennent sur les lieux, en toute quiétude, pour exercer des pressions. Les investigateurs de la Cellule Contre Enlèvement qui travaillent sur le dossier assistent de près la famille, tout en respectant sa volonté de négocier. Entre-temps, deux rendez-vous de remise de rançon sont avortés. La mère de l'enfant, désespérée et affolée, verse, le mardi 20 novembre 20.000 gourdes collectées grâce à la contribution généreuse de parents et amis. C'est le silence total. Durant cette période, les scénarios catastrophiques sont envisagés. Et pour cause. Le vendredi 23 novembre, des riverains de la localité de Bercy, alertés par des chiens qui se battaient pour avoir leur part, découvrent horrifiés le cadavre dépecé, disloqué du petit Scheneider Elvil, dont les membres inférieurs ont été amputés par les ravisseurs. Selon l'inspecteur divisionnaire Mérilien Isaac, du commissariat de Cabaret, un suspect a été appréhendé. La police recherche activement cinq autres suspects dont deux appartiennent effectivement au gang dénommé « Lamé tèt sèkey » commandé par le nommé Wagner incarcéré au pénitencier national.Conscient du regain d'activités des kidnappeurs, le patron de la police judiciaire, Thermilus Frantz a appelé, le lundi 26 novembre 2007, la population à collaborer avec la police.Grâce aux informations, pendant ou après un enlèvement, la police peut faire la différence, a souligné le DCPJ qui a évoqué la libération, à Carrefour, de quatre enfants, suite à des renseignements obtenus d'une autre personne enlevée plus tôt. Scheneider Ervil, inhumé, samedi, à Villard, dans l'Artibonite, allonge la liste des victimes de ce phénomène en résurgence dont Farah Natacha Kerbie Dessources et Carl Roubbenz Francillon.
Roberson Alphonserobersonalphonse@yahoo.fr http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51286&PubDate=2007-11-26
Plaidoirie pour le rétablissement de la peine de mort en Haïti
La société haïtienne en a perdu de ces batailles ! Trop de batailles certes. Celles-là qui auraient du nous ouvrir des horizons différents vers des avenirs prometteurs. Aristide, Duvalier et les autres avec leurs partitions mal lues et piètrement exécutées, ont contribué largement à cette cacophonie qui ne cesse de casser les oreilles des autres aujourd’hui.
Nous avançons rapidement et surement vers le néant. Les prières sorties des toits des églises innombrables poussant comme les champignons parasites n’arrivent plus à adoucir ni les cœurs ni les mœurs. Nos autorités ont beaucoup de mal à instaurer les règles du jeu. Nous avançons et nous sommes poussés irrémédiablement vers l’endroit qui nous a été réservé : LE NEANT.
Nous sommes en passe de perdre la guerre.
Aujourd’hui nous avons perdu les caractéristiques universellement décrites et accepter pour que les êtres puissent avoir leur place dans cette catégorie qui est hors d’Haïti connue comme HUMAIN. Nous observons sans mot dire la déshumanisation de notre société. De notre perchoir nous ne sentons pas que nous aussi nous perdons une partie de nos attributs.
Comment peut on imginer un « être humain » capable de perpétrer une horreur de ce genre contre un enfant ?
Les animaux réputés les plus sauvages exécutent leurs actes poussés par des motivations souvent justifiées. Qui et comment peut-on trouver une justification qui tienne la route devant un acte pareil ?
Quand un chien est atteint de la rage on essaie pas de le guérir. La rage est contagieuse et mortelle. Le chien doit être abattu.
Ces membres du gang dénommé « lamé tèt sèkèy » doivnt subir le même sort. Et merde aux membres des organisations qui défendent les droits des bandits !
Un équilibre doit être trouvé et établi entre les droits et les devoirs. Ce qui ne veut pas encercler et limiter ces devoirs ne peut pas empieter sur le droit des autres. Les députés devraient immédiatement se pencher sur une législation pour rétablir la peine de mort sur tous les ces « Z héros de la mort » dont Haïti peut largement se passer.
Nous ne disposons pas de moyens pour permettre une réinsertion dans une société qui se veut humaine. Ce ne sopnt plus des hommes. Je dirais que ces « trucs » sont devenus des suppots de satan et là encore j’ai peur de froisser les sentiments du diable…car les membres de gangs ayant une activité semblable à celle de « lamé tèt sèkèy » ont dépassé les bornes et les limites.
L’expérience a montré que les mesures mises en place pour lutter contre le banditisme du kidnapping sont inéfficaces. On entend plus parler du DDR ni de la carotte – bâton des autorités en place. Les bandits continuent à défier la PNH et la MINUSTAH.
Donc une mesure d’urgence s’impose. Le plan B doit être déployé tout de suite.
Combien d’enfants devront être tués et jetés en patures aux chiens pour que le gouvernement et les autorités concernées fassent quelque chose ?
DL 27/11/07
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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