Les nouveaux casques bleus, qui arriveront début 2008, devront contribuer au renforcement de la stabilisation du pays, selon les autorités de Tegucigalpa
jeudi 22 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le gouvernement hondurien a annoncé jeudi l’envoi d’au moins 200 soldats en Haïti en vue de contribuer au renforcement de la stabilité politique du pays à travers la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), informent des dépêches d’agences datées de Tegucigalpa.
Cette décision a été annoncée à l’issue d’un vote au cours duquel le Congrès (Parlement) a autorisé tard mercredi soir le déploiement du contingent hondurien en Haïti.
L’acte du pouvoir législatif a été aussi confirmé par les Forces Armées honduriennes
"Un contingent de 200 militaires participera à l’effort international destiné à contribuer à la pacification d’Haïti", lit-on dans le texte du décret de l’Exécutif rendu public après son approbation par le Parlement. Le régime du Président Manuel Zelaya soutient qu’il s’agit d’une "obligation" pour son pays de contribuer à la paix mondiale en tant que signataire d’une série de conventions et traités internationaux.
Le Congrès s’est prononcé presqu’à l’unanimité en faveur de l’envoi des futurs casques bleus pour une période d’un an. Selon, Jose Azcona Bocock, un parlementaire membre du parti au pouvoir cité par l’Associated Press, seuls quatre représentants de la gauche ont voté contre la présence militaire de leur pays au sein de la MINUSTAH.
Ces parlementaires de l’opposition ont plaidé en vain pour l’attribution d’une aide humanitaire à Haïti en lieu et place du déploiement des troupes.
"Nos soldats rejoindront au début de l’année 2008 la force de paix déployée en Haïti et participeront fondamentalement à des opérations de sécurité pour lesquelles ils ont été préparés", a déclaré à Reuters le colonel Ramiro Archaga, porte-parole de l’armée.
Il précise que Tegucigalpa entend mettre en place toute une logistique nécessaire à l’accomplissement de la mission confiée aux soldats. Ainsi, dix véhicules blindés et douze autres de transport de troupes seront envoyés en Haïti de même qu’une ambulance, deux citernes, l’une réservée au combustible, l’autre au stockage d’eau et des appareils de communication.
Après l’expérience de 1995 qui fut conduite par la MINUHA, c’est la deuxième fois que le Honduras va faire partie des pays contributeurs de troupes à une mission onusienne en Haïti.
Par ailleurs, le chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, a affirmé la semaine dernière, dans une interview à AP, que les casques bleus pourraient devoir passer 10, 15, 20 ou 25 ans supplémentaires en Haïti car, a-t-il affirmé, il faudra plusieurs années pour monter une force capable de combler le vide que laissera la mission.
Placée sous commandement brésilien, la force de stabilisation compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4456
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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