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mardi 6 novembre 2007

Au moins 64 morts, 16 disparus et près de 20.000 déplacés, nouveau bilan du passage de la tempête


Un conseil des ministres consacré à la gestion de l’après-Noël ; accrochages à la Croix-des-Bouquets où des réfugiés ont empêché la reprise des cours dans un lycée en réclamant des terrains destinés à la construction
lundi 5 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Le bilan du passage de la tempête tropicale Noël s’est de nouveau alourdi passant à 64 morts, 16 disparus et 105 blessés, selon des informations communiquées lundi soir à Radio Kiskeya par la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste.
Un précédent décompte faisait état de 62 décès.
Les familles sinistrées s’élèvent désormais à 10.590 et les personnes hébergées à 18.512.
Les pertes matérielles n’ont pas non plus cessé d’augmenter. Les maisonnettes détruites sont au nombre de 2.006 et celles endommagées de 9.135.
Les données sur les inondations enregistrées au cours du week-end à Tiburon (extrême Sud) et Arcahaie (Ouest) étaient encore en phase de traitement et peuvent donc alourdir davantage le bilan, prévient la directrice de la protection civile.
Le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, accompagné de Mme Alta Jean-Baptiste, a fait lundi après-midi un exposé général de la situation lors d’un conseil des ministres spécial qui réunissait le Président René Préval, le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et les membres du gouvernement. D’importantes décisions devaient être annoncées à l’issue de cette séance de travail consacrée à la gestion du lourd héritage laissé par la tempête tropicale
Sur un autre front, les autorités faisaient face lundi à la colère de sinistrés installés dans des établissements scolaires notamment à la Croix-des-Bouquets (environ 40 km au nord-est de Port-au-Prince). Refusant de quitter les locaux du lycée Jacques 1er, près de 250 hommes et femmes ont manifesté contre leurs conditions d’hébergement. Ils ont menacé de rester dans l’enceinte de l’école où la reprise des cours après plusieurs jours d’interruption a été reportée sine die. Les élèves n’ont pu avoir accès aux salles de classe et ont dû rebrousser chemin dans la plus grande incertitude.
Malgré l’intervention du maire de la Croix-des-Bouquets, Darius Saint-Ange et du commissaire de police, Ernst Dumont, les protestataires n’entendaient pas partir tant que des terrains ne leur seraient pas accordés pour la construction de leurs maisons.
Des mouvements de protestation ont été également enregistrés dans d’autres centres d’hébergement. Dans certains cas, on semblait se diriger vers un éventuel recours à la force pour la récupération d’espaces scolaires transformés en abris provisoires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4378

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