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mercredi 26 septembre 2007

Le Brésil et le Panama expriment leur soutien à la MINUSTAH devant l’assemblée générale de l’ONU

Le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva réclame l’entrée de son pays au Conseil de sécurité au nom de son "leadership" en Haïti ; son homologue panaméen, Martin Torrijos, estime indispensable le renforcement des institutions du pays avant le départ des casques bleus
mardi 25 septembre 2007,
Radio Kiskeya

Les Présidents brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva et panaméen, Martin Torrijos, ont appelé mardi à New York au maintien des casques bleus en Haïti, à l’ouverture de la 62e assemblée générale annuelle de l’Organisation des Nations Unies.
Le chef de l’Etat brésilien a mis en relief le caractère indéfectible du soutien de son pays à la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) en exprimant sa confiance dans l’efficacité d’une diplomatie multilatérale en Haïti.
"En Haïti, nous sommes en train de prouver que la paix et la stabilité sont capables d’amener à la construction de la démocratie et du développement social", a affirmé du haut de la tribune des Nations Unies Lula dont les déclarations ont été reproduites par le Centre de nouvelles de l’ONU.
Pour sa part, le Président panaméen s’est prononcé pour le renouvellement du mandat de la MINUSTAH, mais a souligné que des efforts supplémentaires s’avéraient nécessaires dans le processus de consolidation de la démocratie en Haïti. "Il est essentiel qu’il ne soit mis un terme au travail de la force de stabilisation pas avant que les institutions du pays ne soient renforcées", a expliqué Martin Torrijos en s’adressant aux différents chefs d’Etat et de gouvernement présents au siège de l’ONU.
Le dirigeant panaméen doit avoir des discussions bilatérales avec son homologue haïtien, René Préval, arrivé mardi soir à New York.
Concernant le projet d’élargissement du Conseil de sécurité à des pays en voie de développement, Lula est revenu à la charge en réclamant une fois de plus un siège permanent pour le Brésil. Dans ce contexte, le chef de l’Etat a justifié les prétentions de son pays en soulignant "son leadership au sein de la composante militaire de la MINUSTAH", rapporte l’agence officielle brésilienne Agência Brasil.
Le 15 octobre, l’actuel mandat de la mission onusienne arrivera à expiration. Elle compte 9.000 militaires et policiers internationaux, dont 1.200 brésiliens, soit le contingent le plus important. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4178

Commentaire:
Tout ça pour ça…Avec le leadership en Haïti on a droit à un siège au niveau du conseil de sécurité ?
Merci Lula
!

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