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mercredi 6 juin 2007

L’Organisation des Etats Américains ferme la 37 ème assemblée générale sans faire allusion au cas de la RCTV.

PANAMA. La OEA a clausuré hier son XXXVII assemblée générale en supportant la liberté d’expression au niveau de l’hémisphère, mais sans prendre partie autour du sujet de la Radio Caracas Television, ce qui pourrait être considéré comme une victoire du Vénézuela sur les Etats-Unis.

La négation officielle à renouveler la fréquence ouverte de RCTV de la part du président venezuelien Chavez a incendié le rendez-vous continental, mais l’affaire n’est mentionné à la fin dans aucun document, restant dans l’air pour le moment la sollicitude formulée lundi par la secrétaire d’Etat Américain, Condoleezza Rice, qui voudrait que l’OEA envoie une mission a Caracas pour reconnaître les circonstances de la fermeture de la chaîne de télévision privée qui a provoquée des protestations d’étudiants dans cette nation.
« Antidémocratique »
Rice a dit que le cas de RCTV reste la mesure antidémocratique la plus drastique jamais adoptée par le Président CHAVEZ jusqu’à présent, ce qui fut réfuté catégoriquement par le chancelier vénézuélien Nicolas Maduro qui accusa Washington d’ingérence dans les affaires souveraines du Vénézuela et d’impulser un nouveau plan de destabilisation pour se défaire le chef d’Etat qui se bat pour un nouveau socialisme.
S’il s’agit de polémique, Maduro a lancé plus de flèches empoisonnées et depuis plusieurs fronts à l’administration de George Bush, qu’il accuse de violations des droits humains dans les prisons de Guantanamo et au niveau de la frontière partagée avec le Mexique.
En ce qui concerne le sujet central de l’assemblée générale » Energie pour un développement durable », les chanceliers américains ont adopté un consensus sur une déclaration visant à rechercher des ressources énergétiques « propres » et aussi pour reconnaître « le potentiel » des biocombustibles tel que l’éthanol dont les Brésil et es Etats-Unis représentent les plus grands producteurs.
Il arrive qu’une bonne partie de l’hémisphère souffre à cause des prix élevés du pétrole au niveau international.
Mais encore plus que l’énergie, ce qui a animé l’assemblée a été le débat sur la liberté d’expression, après l’objection de Hugo Chavez à continuer à renouveler la licence de RCTV. La délégation diplomatique vénézuelienne a défendu à cape et épée au panama la mesure comme un droit légitime et souverain.
Le Vénézuela a impulsé, en outre, 12 des 81 résolutions approuvées en assemblée, une d’entre elles sur « le droit à la liberté de pensée et d’expression et l’importance des moyens de communication »
“ La sollicitude des Etats-Unis n’a trouvé aucun support” a assuré l’ambassadeur du Venezuela devant l’OEA, Jorge Valero. Les Etats –Unis est resté isolé. En d’autres termes l’intention d’intervenir dans les affaires internes et convertir le thème de RCTV en élément de l’agenda fut rejeté et ce que nous avons écouté ont été des opinions et des points de vue allant dans le sens du respect de la juridiction interne des pays.

LE chancelier Bolivien David Choquehuanca, dont le gouvernement est un grand allié de Chavez, a dit que RCTV n’était pas inclus dans l’agenda et je considère que ce n’est point pertinent comme la ramené Madame Rice. Je ne voterais pas dans le cas ou il faudrait envoyer une mission au Vénézuela ».


Maduro a suggéré un peu avant à l’OEA qu’au lieu de nommer un mission pour vérifier le cas de RCTV, de la diriger plutôt vers Guantanamo et qu’on ’puisse voir combien de prisonniers il y a là-bas ou d’aller à la frontière avec le Mexique, s’ils veulent pour de bon réviser les droits humains et voir comment on se donne à la chasse des immigrants » a signalé Maduro lors d’une conférence de presse accordée pendant la visite des locaux de la fondation Omar Torrijos.

Le sujet de la liberté d’expression a troublé la discussion sur les sujets traitant de l’énergie durant laquelle il y eut quelques divergences d’opinion à cause des réserves des pays tels que le Nicaragua, la Bolivie, et le Vénézuela de parrainer l’idée de la production de combustibles à partir de sources agricoles.

« Les pays en voies de développement nous ne pouvons pas nous convertir en producteurs exclusifs de matière première destinées à la fabrication de l’éthanol, en utilisant toutes nos terres pour la production de canne à sucre », a souligné le chancelier de Nicaragua, Samuel Santos.
Santos a soutenu que la réponse pour affronter la crise énergétique se trouve dans le développement de sources comme la géothermie, l’hydroélectrique, plantes éoliennes et les biomasses.

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