Des munitions, des véhicules et vraisemblablement de la cocaïne saisis chez Wilfort Ferdinand dit "Ti Will" et son compagnon d’armes Jerry Bien-Aimé
jeudi 31 mai 2007,
Radio Kiskeya
Une vingtaine d’individus ont été arrêtés et des munitions confisquées lors d’une descente militaro-policière mercredi dans le quartier populaire de Raboteau aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince) où se trouve la base du chef de gang Wilfort Ferdinand dit "Ti Will", incarcéré depuis samedi.
Des policiers haïtiens et des soldats onusiens ont perquisitionné les résidences de Ti Will et de Jerry Bien-Aimé, un autre redoutable leader de "L’armée cannibale". Des chargeurs et munitions pour armes de différents calibres ont été retrouvés. Trois véhicules dont un immatriculé Service de l’Etat, des appareils photo, des téléphones cellulaires, une substance soupçonnée d’être de la drogue et une somme de 25.000 gourdes (environ 600 dollars) ont été également confisqués.
Les personnes arrêtées sont impliquées dans des activités de banditisme et doivent être déférées rapidement devant les autorités judiciaires compétentes, selon le nouveau commissaire de police des Gonaïves, Ernst Dorfeuille. Il accuse Ti Will et ses acolytes d’avoir entraîné des habitants de certains quartiers populaires dans la consommation de la drogue et la délinquance.
M. Dorfeuille assure que l’offensive lancée contre les gangs ne s’arrêtera pas.
Wilfort Ferdinand a été capturé samedi dernier dans une station de radio de la Cité de l’indépendance, au cours d’une opération très musclée qui avait fait un mort et plusieurs blessés. Il est accusé d’avoir tué, en octobre 2004, une fillete de six ans, Francesca Gabriel, un crime que l’intéressé avait reconnu avoir commis.
Ti Will a été l’un des principaux fers de lance de "L’armée cannibale", un puissant gang sponsorisé par Lavalas mais qui, pour se venger de l’assassinat de son chef Amiot Métayer dit "Cubain", en septembre 2003, avait déclenché une rébellion armée contre Jean-Bertrand Aristide. Parallèlement, dans le reste du pays, une opposition pacifique d’une grande diversité politique et sociale affrontait le Président Lavalas qui allait démissionner en février 2004 et s’exiler en Afrique avec ses proches. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com
---------
Des descentes inattendues dans les quartiers chauds, des check points élevés sans avertir dans différentes artères de la capitale et les grandes villes de province sont les activités qui doivent s'instaurer de façon normale et fréquentes dans l'agenda des forces de l'odre.
Ces actions provoqueront un double effet. Elles sauront rassurer la population et dissuader les bandits. Ne as les réaliser voudrait dire que le pays et la population sont livrés à la merci de gangs armés.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 31 mai 2007
Une vingtaine d’arrestations lors d’une descente des forces de l’ordre aux Gonaïves
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire