Lors d’une séance de travail mercredi avec le chef civil de la force internationale de paix, Edmond Mulet, le Conseil a mis l’accent sur la réforme de la police et de la justice ainsi que la sécurité des prochaines élections sénatoriales
jeudi 31 mai 2007,
Radio Kiskeya
Le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré son "fort appui au gouvernement haïtien et à la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) dans leurs efforts conjoints visant à maintenir la stabilité et à réaliser des progrès en Haïti", lors d’une rencontre mercredi après-midi avec le représentant spécial du Secrétaire général, Edmond Mulet.
Dans une déclaration rendue publique jeudi à New York, l’ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l’ONU, Alejandro Wolff, dont le pays exerce au cours mois de mai la présidence tournante du Conseil de sécurité, souligne que le diplomate guatémaltèque a présenté un compte-rendu des récents développements enregistrés en Haïti. Après avoir entendu son exposé, les quinze membres de l’organe suprême des Nations Unies ont exprimé leur satisfaction face aux efforts entrepris actuellement par la MINUSTAH en vue d’appuyer la Police Nationale d’Haïti dans la "lutte contre la violence des gangs". Ils ont également salué les "initiatives visant à mettre en application le plan de réforme de la PNH, particulièrement le début du processus d’épuration et souhaité que des efforts supplémentaires soient déployés afin de faire avancer le processus de réforme du système judiciaire".
Le Conseil de sécurité s’est félicité du travail réalisé par la MINUSTAH qui a permis le bon déroulement du cycle des élections de 2006 et a appelé les casques bleus à apporter la sécurité et le soutien logistique nécessaires à l’organisation des sénatoriales prévues en automne prochain.
Un tiers des 30 sièges du Sénat doit être renouvelé tous les deux ans, selon la constitution haïtienne.
Les membres du Conseil de sécurité se déclarent, d’autre part, "déterminés à continuer à observer de près l’évolution de la situation et à travailler en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes afin de "consolider les progrès réalisés et d’assurer un environnement stable capable de favoriser la gouvernance démocratique, la croissance économique et la distribution de l’aide humanitaire".
Avant d’arriver à New York, Edmond Mulet a effectué une visite au Canada -son pays d’origine- au cours de laquelle il n’a pas écarté une résurgence de la violence en Haïti en réaction à l’offensive annoncée du Président René Préval contre la corruption.
Successeur du chilien Juan Gabriel Valdés, l’ambassadeur guatémaltèque dirige depuis juin 2006 la mission onusienne qui compte environ 8.000 militaires et policiers internationaux. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com
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Du Je m'aime.. je m'adore!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 31 mai 2007
Le Conseil de sécurité de l’ONU renouvelle son soutien au gouvernement haïtien et à la MINUSTAH
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