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samedi 25 janvier 2020

Une famille criblée de balles à Croix-des-Bouquets

Publié le 2020-01-24 | Le Nouvelliste
On aperçoit une fillette en uniforme de son établissement scolaire, sac de livres à côté de sa tête, sans vie, les yeux fermés pour l’éternité. Le large sourire de Micky Mouse imprimé sur ce sac rouge sang tranche avec le corps maculé de sang de cette adolescente étalée dans la boue, au bord de la route de Croix-des-Bouquets, jeudi 23 janvier 2020.
Cette image d'une enfant, en uniforme scolaire, baignant dans son sang, largement partagée sur les réseaux sociaux, rappelle une triste réalité de l’insécurité qui prévaut dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Sur une autre photo, on voit un homme quittant sa place de chauffeur pour tenter de se réfugier sur le siège arrière de son véhicule. C’est en biais, entre deux sièges du véhicule, que la mort le fige. Criblé de balles.
Gaudy Salomon, ancien policier, employé de l'Inspection générale des finances, rentrait chez lui avec ses deux enfants et un parent, quand la famille a été attaquée par des bandits qui ont criblé de balles sa voiture, une Suzuki grise, modèle Grand Vitara.
L’homme et sa fille de 13 ans ont été tués sur-le-champ par les individus armés. Le garçon de la famille, âgé de sept ans, ainsi qu’un neveu de Gaudy Salomon dans la vingtaine, ont été blessés lors de l’attaque et conduits dans un centre hospitalier pour recevoir des soins.
L’enfant, blessé à la main, a été opéré avec succès. Le neveu risque d’être paraplégique, a confié une source, au journal. Une autre personne dont l'identité n'a pas été révélée aurait été aussi tuée au cours de l'attaque. Les circonstances de cette attaque ne sont pas encore élucidées par la police.
Ces derniers jours, on ne compte plus les actes d’insécurité, liés ou pas au climat de développement du banditisme, qui endeuillent la population à la capitale et en province.
Souvent, ce sont les photos partagées sur les réseaux sociaux qui leur donnent du relief. Les autorités ne tiennent pas compte des victimes. La police ne parle dans ses points de presse que des arrestations effectuées. Les morts et les blessés sont passés sous silence. Ces statistiques ne sont pas tenues avec rigueur.
Plus tôt dans la journée du jeudi 23 janvier 2020, lors d’une prise de parole au Palais national, le président Jovenel Moïse avait indiqué qu’il n’est pas indifférent aux morts liés à l’insécurité. Le chef de l'État a assuré avoir entendu les cris des habitants du grand Sud, de Martissant, de Carrefour en proie à la furie des bandits.
Le président a indiqué que des instructions sont passées pour que la police, quelles que soient l’unité et l’affectation, au palais, à la DCPJ, à l’UDMO, mette tout son poids, mobilise tous ses moyens pour assurer la sécurité des vies et des biens.
Jovenel Moïse a, une nouvelle fois, appelé les bandits armés à remettre leurs armes ou courir le risque de finir au cimetière.
Auteur: Roberson Alphonse
Source:https://lenouvelliste.com/article/211526/une-famille-criblee-de-balles-a-croix-des-bouquets


Commentaire :


Tous les jours, à chaque écho d’une vie arrachée, je me dis au Seigneur que ce soit enfin le cadavre de trop !

Mais hélas, ils sont des centaines de vies emportées par la médiocrité, l’irresponsabilité, la déshumanisation d’un groupe ailleurs hors-la loi mais choyé et protégé en Haïti. Au nom de quel agenda ? Pour le profit de quel groupe ?

La fin de cette plaisanterie inhumaine est cochée pour quand dans l’agenda des américains et des alliés du CoreGroup ?

Les cadavres de trop se comptent par centaines, depuis que Jovenel Moïse a démontré qu’il n’était pour la fonction présidentielle.

Maintenant, puisqu’on dit qu’il n’y a pas de mal qui dure cent ans, j’attends de mes vœux les plus pieux et réalistes, l’Erreur qui fera définitivement basculer le faux équilibre acquis par le soutien de l’étranger et qu’il tombe définitivement dans son néant le plus abjecte de notre histoire!

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