Je n’ai eu pour ainsi dire aucune difficulté à rédiger ces textes qui venaient mots après mots comme les grains d’un chapelet.
Après avoir hésité plusieurs fois avant de les publier, le moment le plus gênant pour moi fut quand il a fallu produire un texte pour la quatrième de couverture.
L’éditeur m’avait suggéré sans caractère d’indispensable, d’ajouter quelques mots sur l’auteur.
Comme ceci n’était pas indispensable je ne l’ai pas fait.
Ceci avait titillé pas mal de monde le fait de n’avoir pas eu envie de me décrire pour les lecteurs. Ma réponse fut aussi maladroite qu’incompréhensible. Je répondais en effet que ce livre me présente dans la nudité la plus crue et la plus absolue.
Une des personnes les plus choquées fut ma grande amie Sara Gonzalez Villegas, institutrice et auteure résident à Séville. Dans sa production abondante et variée on retient ces deux livres : « Encontré el olimpo bajo mi cama » (J’ai rencontré l’Olympe sous mon lit) et « Dios es amor, mejor con humor » (Dieu est amour, mais mieux avec humour). Deux approches sympathiques et humoristiques de la mythologie et de l’ancien testament respectivement.
Elle tenait absolument à ce que je dise quelque chose de moi. Selon elle, moi qui aurais tant de choses à partager.
Elle ne sût pas me convaincre.
Hier soir, elle me fit cadeau de deux minutes de résumé de ma vie en mettant l’accent sur l’essentiel.
Mieux que quiconque, comme l’auraient fait les gens qui ont pris le temps de me connaître, elle a tout dit.
Si elle a laissé des instants de vide ce ne serait que la place relégué au superflu, ce côté existant mais inconnu, mon monde noir comme la matière et l’énergie encore inconnues.
Merci Sara Gonzalez Villegas
http://youtu.be/ORuoi3mk5x0
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 17 novembre 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire