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vendredi 23 août 2013

La rentrée des classes reportée

Le Nouvelliste le :22 août 2013
Jocelyn Belfort belfort87jocelyn@yahoo.fr
''La rentrée des classes est fixée à la première semaine du mois d'octobre'', c'est ce qu'a déclaré, jeudi, le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, Vanneur Pierre. La date de la reprise des examens, la subvention des manuels scolaires sont parmi les autres points abordés par le ministre Vanneur Pierre.
Pendant ces derniers jours, le report de la rentrée des classes était sur toutes les lèvres. Tout portait à croire qu'on allait en arriver là. La décision est connue ! C'est le ministre de l'Education nationale lui-même qui a annoncé le report de la rentrée des classes au mois d'octobre. Une telle mesure, selon le ministre Vanneur Pierre, était inévitable.
« D'abord, il y avait le retard accumulé lors des examens du baccalauréat deuxième partie avec le passage du cyclone Chantale sur Haïti et ensuite, le résultat des examens du bacc I et II qui n'est pas encore publié dans tous les dix départements. Ajoutez à cela, des parents et des syndicats enseignants ont organisé pendant ces derniers jours des conférences pour demander le report de la rentrée des classes au mois d'octobre. Des revendications qui avaient une importance capitale dans la prise de cette décision. »
D'autres raisons expliquant le report de la rentrée des classes sont la rigueur du MENFP dans le choix des correcteurs et les exigences attachées à leurs tâches.
« Toutes les feuilles ont subi trois corrections cette année, dit-il. Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher que les élèves ne soient les principales victimes de mauvaises corrections des copies.
L'année dernière, il y a eu 12 000 ajournés, cette année on en a eu plus de 80 000.»
A propos des frais que les parents doivent verser aux écoles publiques pour la rentrée des classes, le ministre de l'Education nationale est strict.
« Nous réclamons une contribution de 250 gourdes des élèves. En aucune façon, un directeur d'école nationale ou de lycée n'a le droit de demander à un parent de payer une somme supérieure à celle que réclame le ministère. Nous prendrons des mesures drastiques contre tous les contrevenants», n'écartant cependant pas la possibilité pour un directeur d'école de demander aux élèves 150 gourdes pour des sorties touristiques.
« Le gouvernement prendra toutes les mesures pour faire appliquer ces dispositions à la lettre, ajoute-t-il. La gratuité de l'éducation au niveau des deux premiers cycles d'ici la fin du mandat du président est l'objectif poursuivi par l'administration Martelly/ Lamothe.»
Jackson Pléteau, directeur de l'enseignement secondaire, a pour sa part mis l'accent sur le travail que réalisent le MENFP et l'administration Martelly/ Lamothe pour rendre possible la réouverture des classes dans de meilleures conditions.
«Cette année encore, l'Etat haïtien finance plus de 2 millions de manuels scolaires à hauteur de 400 millions de gourdes, déclare-t-il. Les parents n'auront à payer que 30% pour les livres subventionnés par l'Etat haïtien. Au niveau du gouvernement, nous prendrons des mesures pour éviter la vente de ces manuels sur les marchés publics à des prix dépassant ceux fixés par le MENFP.»
Parallèlement à cette subvention, il y a un fonds de 263 millions de gourdes disponible pour acheter du matériel destiné à la distribution. « Une telle initiative est en harmonie avec la volonté du gouvernement en place d'aller vers les plus déshérités. Comme toujours, nous allons distribuer des ouvrages dans tous les départements du pays à ceux qui ne peuvent plus en acheter. »
Pour les parents qui ont déjà payé le mois de septembre, Vanneur Pierre a fait savoir que les directeurs d'école doivent rembourser ces frais. « Je n'ose même pas penser qu'un directeur puisse demander à un parent de payer le mois de septembre, dit-il. Pour ceux qui ont déjà payé le mois de septembre, les directeurs doivent sans aucune explication rembourser cet argent. »
Le ministre de l'Education nationale en a profité pour annoncer l'ajustement du programme académique des élèves de la 1re à la 6e année fondamentale.
« Au niveau fondamental, l'éducation civique sera obligatoire pour tous les enfants, dit-il. Le vendredi sera consacré '' jour de lecture'' dans toutes les écoles pour encourager les jeunes à lire.
Une façon pour nous d'améliorer la compétence de nos petits enfants dans d'autres disciplines.» Pour les élèves ajournés, la reprise des examens est fixée au 2 septembre.
Une semaine de préparation pour aider les élèves à subir ces examens dans de meilleures dispositions.
« Une fois de plus, le téléphone portable sera interdit dans les salles d'examen», a déclaré le ministre Vanneur Pierre, qui a, par ailleurs, annoncé de nouvelles mesures pour empêcher les élèves de tricher lors de la reprise des examens . Jocelyn Belfort belfort87jocelyn@yahoo.fr http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120352

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