Manifestation religieuse marquée par des chants et des prières, dépôt de gerbe de fleurs ... la cérémonie d’hommage s’est déroulée en présence, notamment, de personnes ayant perdu un membre de leur famille ou un proche sous la dictature, à l’image de François Benoît qui, lui, a perdu toute sa famille lors du massacre du 26 avril 1963.
Jean Claude Turnier, l’unique survivant, a pris la parole pour évoquer son amitié avec le défunt et comment il s’est retrouvé dans le groupe des cinq (5) jeunes qui ont défié le pouvoir de François Duvalier.
Ému et au bord des larmes, il est revenu sur les événements du 19 juillet 1963.
C’est dans une grotte à morne Godet (aujourd’hui morne Riobé) de Kenscoff (à l’est de la capitale) qu’Hector Riobé s’est réfugié du 16 au 19 juillet 1963, lourdement armé, dans le cadre d’un mouvement de rébellion contre la dictature instaurée par François Duvalier (dit Papa Doc).
Il a descendu de nombreux miliciens, qui tentaient de s’approcher de sa position, après avoir fait des victimes dans les rangs des gendarmes.
En panne de minutions, Hector Riobé s’est tiré une balle à la tête, le 19 juillet 1963, à l’arrivée du bataillon tactique des Casernes Dessalines des forces Armées d’Haïti (Fad’H) d’alors, accompagné de sa mère.
Trois mois avant, soit le 26 avril 1963, la féroce dictature de François Duvalier avait exécuté le père d’Hector, André Riobé, suite à un prétendu attentat contre les enfants de François Duvalier (1957-1971), dont Jean-Claude Duvalier qui allait prendre la relève en 1971 jusqu’en 1986. [kft/jwc rc apr 19/07/2013 14:55]http://www.alterpresse.org/spip.php?article14889#.Uep7kG1UDUI
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