Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 11 février 2013
Haïti-Rép. Dominicaine/Droits humains : La traite d’enfants dans les zones frontalières de plus en plus préoccupante
Haïti-Rép. Dominicaine/Droits humains : La traite d’enfants dans les zones frontalières de plus en plus préoccupante
vendredi 8 février 2013Correspondance Ronel Odatte
Hinche, 08 févr. 2013 [AlterPresse] --- La traite d’enfants haïtiens implique des groupes haïtiens et dominicains, qui ont, pour zones privilégiées, Maïssade et Hinche, révèle le responsable de la cellule départementale de la brigade de protection des mineurs (Bpm), l’officier de police Ulrick Jean-Pierre (A4) lors d’un session de formation à Hinche sur l’éthique et les droits de l’enfant le mardi 5 février 2013, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« C’est un défi à relever. Les filles sont les principales victimes de ce mouvement », déclare-t-il, expliquant que certaines filles sont amenées dans des maisons closes, tandis que d’autres deviennent des esclaves domestiques en République Dominicaine.
Les malfaiteurs passeraient par Maissade et Hinche pour transporter les enfants jusqu’àBòkbanik (un quartier de la commune de Thomassique) avant d’atteindre le territoire dominicain. Là les trafiquants dominicains prennent le relais, puisque le quartier Bòkbanik est situé à seulement 5 km de la localité dominicaine de Alto Viejo.
L’agent exécutif intérimaire de la commune de Thomassique, Marino Etienne, fraichement installé, dit ne pas avoir d’informations sur ces cas.
« Nous ne sommes pas encore au courant des cas d’enfants, enlevés ou victimes de traite dans notre municipalité. Vu la complexité de la situation à la frontière, cela pourrait prendre du temps avant de tout mettre en œuvre », affirme-t-il, parlant de l’implantation dans la commune d’une brigade spéciale dans le cadre de la lutte contre le vol, l’insécurité, et la traite d’enfants.
En attendant, la traite d’enfants demeure une préoccupation pour les autorités policières haïtiennes.
En 2012, la brigade de protection des mineurs a recensé 215 cas de viol et 89 tentatives de viol, ainsi que 61 cas de détournement de mineurs, dans le département du Centre. Le nombre d’enfants, égarés pour l’année, était de 108. Le nombre d’enfants de rue recensés était de 80.
Cette section de la police nationale d’Haïti (Pnh) a aussi enregistré dans cette zone 5 infanticides et 91 abandons d’enfants.
Mais aucune arrestation n’a été signalée, malgré l’ampleur du phénomène. [ro kft apr 08/02/2013 1:40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article14074
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