Publié le 22 octobre 2012 à 06h30
Mis à jour à 06h30
Hugo Fontaine, envoyé spécial
La Presse
(Caracol, Haïti) Dans les années 60, la «perle des Antilles» était un lieu prisé des vacanciers, et spécialement des Québécois. C'est tout le contraire aujourd'hui, mais le tourisme pourrait être l'un des ingrédients de la relance d'Haïti.
«Il y a 40 ans, Haïti était LA destination des Caraïbes», rappelle Samuel Pierre, professeur à Polytechnique et président du Groupe de réflexion et d'action pour une Haïti nouvelle (GRAHN). Selon M. Pierre, il y a moyen de ramener les touristes en Haïti non pas en misant sur le tourisme de masse, déjà bien établi dans le pays voisin, mais plutôt sur l'écotourisme ou le tourisme culturel. «Il y a un partenariat possible avec la République dominicaine pour combiner les types de tourisme», note-t-il.
Haïti n'aura pas de cadeau de ses voisins s'il veut reprendre sa place sur l'échiquier touristique. «C'est aux Haïtiens à prendre les moyens pour remettre le tourisme en force, soutient Michel Julien, responsable du comité développement économique du GRAHN. Avec le tourisme, Haïti pourrait très bien s'organiser. Si on avait les capitaux récoltés par la République dominicaine dans le tourisme chaque année, mon dieu, ça irait bien en Haïti!»
Selon M. Julien, le tourisme peut créer des emplois dans toutes les régions. «C'est un secteur qu'on n'aurait pas dû laisser dépérir.»
Il lance un appel aux gens d'ici. «Les Québécois qui vont en Virginie et en Floride gagneraient à aller en Haïti. On parle français, on en a plus pour son dollar, et le paysage est différent.»
http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201210/22/01-4585572-haiti-a-la-recherche-des-touristes-perdus.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 22 octobre 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire