Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 5 septembre 2012
Des entrepreneurs déplorent des poursuites légales injustes
Plusieurs hommes d'affaires haïtiens critiquent la mesure d'interdiction de départ adoptée par les autorités fiscales et judiciaires.
L'entrepreneur André Apaid, a été empêché par les agents de l'Immigration de prendre l'avion à destination des Etats-Unis hier après midi. En colère l'homme d'affaires a révélé que son absence à une réunion d'affaire importante peut entrainer des conséquences néfastes pour son entreprise qui garanti plusieurs milliers d'emplois.
M. Apaid a nié avoir des créances envers le fisc et s'étonne que son nom figure sur la liste des personnalités coupables d'évasion fiscale. Ce qui s'est passé est grave, s'est plaint M. Apaid pour qui d'autres motifs inavouables sont à la base de cette décision.
C'est également l'avis du président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH), Hervé Denis. Il s'insurge contre la mesure d'interdiction de départ qu'il qualifie de brutale. Cette politique du coup de poing est contreproductive de l'avis de M. Denis qui plaide pour une approche harmonieuse dans le cadre d'un partenariat public- privé. Tout en réaffirmant sa détermination à œuvrer en faveur de l'augmentation de l'assiette fiscale, M. Denis juge que les entrepreneurs ciblés font partie de la catégorie saine du secteur privé.
Le président de la CCIH également épinglé par les autorités fiscales nie toute évasion fiscale. Il assure que l'entreprise dont il est actionnaire à contesté certaines créances de la Direction Générale des Impôts (DGI).
C'est le cas également pour M. André Morneau qui selon son avocat, Edwin Cock, a contesté par devant les autorités judiciaires la dette de 82 millions de gourdes.
LLM / radio Métropole Haïti
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